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Billet de blog 30 janvier 2009

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Réflexions sur "et après" en mode participatif

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Permettez moi de réfléchir sur ce blog avec vous.

Donc les états ce sont mis au boulot pour sauver leur économie en nous faisant emprunter de l’argent que nous n’avons pas, ben oui, l’état c’est nous.

Cet argent nous l’avons trouvé parce que nous sommes solvables.

Comme le disait si bien Éric Woerth, il va falloir nous relever les manches, c'est-à-dire continuer à travailler dans les mêmes conditions qu’avant la crise avec des salaires qui ne bougent pas et des conditions de vie encore plus difficile.

Et tout ça pour quoi exactement, mais simplement pour en revenir au point de départ, c'est-à-dire ce que nous connaissions juste avant la crise.

De plus en plus de précarité, de moins en moins de services publics et une répartition des richesses produites par le travail qui ne va qu’à 20% de la population active.

Si vous trouvez des éléments qui viennent contredire ce que j’avance, bienvenue.

Je vois dans la première colère d’Obama président, un signe qu’il n’est pas possible d’obtenir un quelconque effort du capitalisme financier et de ceux qui y travaillent.

Avez-vous eu l’occasion un jour d’approcher un trader par exemple, moi si, et ce qu’il m’a dit c’est que leur seule règle d’or c’est de se « gaver » en « gavant » leur clients.

Alors comment s’étonner que les traders de New York se gavent avec l’argent de l’état ou qu’ils repeignent leurs bureaux avec.

Nous en sommes donc collectivement à devoir choisir entre soit accepter de faire l’effort de sauver le système tel qu’il est sans rien y changer, c’est ce que nous propose entre autres Sarkozy ou le sauver tout en le changeant.

Evidemment, notre principale difficulté c’est d’imaginer comment puisque nous ne connaissons que deux modèles, la société libérale et la société collectiviste.

La seconde ne fait plus recette parce que nous avons été spectateur de l’effondrement des pays communistes.

C’est d’ailleurs grâce à ça que petit à petit les sociaux démocrates Européens ont rejoints les bancs de l’opposition, les droites libérales se drapant dans le drapeau des libertés et les peuples étant attachés à la liberté le « truc » a bien fonctionné.

Je parles d’un truc et pas de convictions tout simplement parce que les libertés proposées ne sont que celles accordées au renard dans le poulailler.

La loi du plus fort prédomine dans ce système et cela du début à la fin, c'est-à-dire de l’école à la retraite.

Et même si, lorsque l’économie basée uniquement sur la consommation fonctionne, nous constatons quelques résultats positifs, à la moindre difficulté, dans ce système c’est 80% de la population qui trinque et 20% qui continue à en profiter.

Voilà mon bilan, avant de s’attaquer à la recherche de solutions différentes je vous propose de l’amender.

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