Elle publie sur le Post, elle est pas Ségolèniste, socialiste peut être mais c’est amplement suffisant.
Ils sont indécrottables. Rien ne leur sert de leçon. Ni la primaire de 2006, ni la présidentielle de 2007, ni les triches et les mensonges du Congrés de Reims en 2008.
Les éléphants sont de retour dans ce qu'ils ont de pire : le dénigrement, le mensonge, la mauvaise foi et le déni

Et d'abord Jean Christophe Cambadélis qui , la semaine dernière "pète" littéralement les plombs sur son blog, accusant tour à tour les sondeurs, Ségolène Royal et Jean Luc Mélenchon et tous les candidats déclarés ou potentiels d'enclencher la machine à perdre.
Il y a bien longtemps que ce Monsieur l'a enclenchée, la machine à perdre.
Par son attitude au sein du parti, notamment lors du dernier congrès, ses pratiques délétères d'apparatchik, sa violence politique aussi.
A quoi joue Camabadélis, si ce n'est à tenter de maintenir l'intenable : un calendrier qui est entrain de plomber tous les socialistes alors que celui qu'il est censé servir , en l'occurence DSK, reste muet comme un banc de carpes.
Stratégie de la tension volontairement entretenue, pensée , pour abimer, salir, empêcher, freiner.
Pathétique !
Tout aussi pathétique, Henri Emmanuelli.
Henri la rancune, qui déverse à intervalles réguliers son fiel et son aigreur.
Dans un entretien ce week end à France 3 Aquitaine, le voilà qui distribue les mandales, accusant certains candidats ( Ségolène Royal se reconnaitra) d'être candidat uniquement pour passer à la télé. S'en suit une longue diarrhée verbale sur Royal justement, un peu moins aigue sur DSK, pour finalement parvenir à son choix : celui de Martine Aubry. Est il possible dans ce parti délétère d'envisager que l'on puisse soutenir quelqu'un sans s'adonner à une logorrhée vengeuse de fvieux schnok qui tient plus de la gastro que de la politique ? On se demande bien quelle légitimité peut avoir Emmanuelli au regard des 17 millions de voix de Royal en 2007 ou du poste de directeur du FMI de Strauss Khan.
Ca ne sert à rien de barrir, Monsieur Henri. Ta voix ne dépassera plus jamais les berges de l'Adour.
Tout celà ne serait rien si Bertrand ne s'en mélait pas. Tiens, tiens, le revoilà, Le Bertrand.
Y'avait longtemps que l'on n'avait pas eu à subir ses sempiternelles leçons de morale, sur la supposée unité des socialistes, la nature chimiquement pure du parti, blablablablabla.
On connait la rengaine par coeur.
Elle lui a déjà value une sacrée tannée dans les urnes au Congrés .
Jusqu'à quand devra t-on subir cet archaïsme et surtout cette arrogance qui suinte à travers chaque mot, chaque phrase des interviews que recommence à donner, pour notre plus grand malheur, le sieur Delanoê.?
On ne saurait oublier , dans ce concert de vieilles trompes, l'inénarable Laurent Fabius, distribuant les bons et les mauvais points, "mes amis " par ci, "mes amis" par là. Je serais Aubry et Strauss Khan, je me tiendrais loin, trés loin d'un tel compagnon de route qui , au gré de ses humeurs et de sa rancune, pique, mord, flatte ou descend .
Pathétique
Voilà le quatuor des indécrottables, toujours les mêmes.
Ceux qui sévissent, se combattent, s'étranglent et se réconcilient depuis le Congrès de Rennes en 1990. Il manque juste Lionel Jospin et ses héritiers et nous sommes au complet. La panoplie parfaite de la défaite.
Plus de 20 ans que ca dure.¨Plus de 20 ans à subir ces gens là.
Stupidement intelligents, dramatiquement mysogines, tellement obsédés par la petite trace qu'ils pourraient laisser dans l'histoire qu'ils en oublient l'intêret général.
Qui peut imaginer que quelqu'un gagnera sans l'autre ?
Le Tout sauf Royal revient en sourdine, appuyé par quelques éditorialistes entêtés, vaniteux et surs de leur fait, comme ils étaient surs de Balladur en 95 ou de Jospin en 2002.
Sans compter les quelques langues de vipères qui fourchent dans les diners en ville.
Sans oublier la drôle d'attitude de Martine aubry qui nous surprend, désagréablement, dans le registre "peau de vache" en public.
Pauvre Parti Socialiste qui ne retient rien de sa propre histoire.
Chaque fois qu'ils se blessent mutuellement, ils se tuent collectivement. Méritent- ils seulement de gagner un jour ? A observer la direction et ses pontes parler, agir depuis quelques jours, rien n'est moins sur .
http://www.lepost.fr/article/2011/01/30/2389081_ps-indecrottables-elephants.html