Suite aux récents « délires » d’Emmanuel Macron qui, comme les membres de la caste des hautement privilégiés pour laquelle il œuvre avec zèle et dévotion, serait prêt à tout pour garder, non seulement le pouvoir par les urnes, mais bien, de manière plus large et prolongée, quasi dynastique, la main-mise sur les peuples avilis et serviles, par delà même les intérêts des états et des nations, une caste sans véritable fibre nationale, richissime, dominante et discrète, que d’aucuns appellent « l’état profond » (sans doute parse qu’elle passe le plus clair de son existence à nous le mettre en profondeur en tentant péniblement de se reproduire !), les français ont été à nouveau « invités » à participer à la farce, en votant pour le premier tour de ces législatives express.
(Le second acte de ce théâtre grotesque étant prévu pour le week-end suivant, où l’on ressortira le sempiternel « barrage » aux « extrêmes », par le désistement des candidats sortis troisièmes (et plus) du scrutin, « démocrates » affirmés qui, la main sur le cœur, s’étant copieusement ramassés au premier tour, préfèreront toujours le faux panache à la vraie humiliation (l’élection n’étant toujours pas au suffrage proportionnel, l’effet « couperet » les disqualifie d’office et rend inutile les dépenses de publicité pour les partis qu’ils représentent. Partis moribonds pour la plupart, amenés à connaitre de surcroit, une période de « vaches maigres » en terme de financements*).
* Que les français n’en soient pas dupes, si la proportionnelle vient à s’imposer un jour, ces mêmes candidat(e)s de pacotille ne se désisteront plus !)
Sans surprise, on s’attendait à une déferlante du « Rassemblement National » (parti politique toujours classifié comme « d’extrême-droite » par le ministère de l’intérieur), mené par son « bellâtre » leader, déjà pressenti comme premier ministrable, le très « médiatique »* « Jordan » !
* Rappeler ici que les médias dits « mainstream », entièrement à la solde du (vrai) pouvoir, faisant ou défaisant les « marionnettes» et les mettant en scène, ouvrant ou refermant arbitrairement l’accès à ce puissant outil d’influence des électeurs les plus perméables, ont largement fait la part belle à celui qui est dores et déjà perçu comme le remplaçant de Gabriel Attal à l’hôtel de Matignon ! Dans cette politique poubelle du seul « paraitre », la face rassurante et l’attitude bien mise de « gendre idéal » se suffisent à elles-mêmes et font ici, office de programme.
Avec ce que j’ai déjà écrit dans mes billets de blog, il sera assez facile au lecteur (s’il en existe), de comprendre pourquoi, dans ce contexte, je ne me suis pas déplacé pour aller voter (tant que le vote blanc, dissocié du vote « nul », ne sera pas pleinement pris en compte dans sa capacité à invalider une élection en cas d’insuffisance en voix, des suffrages valablement exprimés pour les candidats).
(D’autant que l’unique opposante (identifiée LFI) à la candidate RN à sa réélection dans ma circonscription, cette opposante de gauche donc, dont on connait tout juste le nom, n’a même pas eu le courage de mettre sa « bobine » ni fait l’effort de rédiger un petit mot de sa main, sur sa profession de foi ...
A la place, le parti qu’elle représente s’est occupé de tout pour elle, croyant plus «approprié» d’y mettre la photo de Jean-Luc Mélenchon ! Lequel est considéré, de plus en plus à juste titre, comme un véritable « repoussoir ».
Le parti de « La France Insoumise » (et son charismatique leader) aurait voulu savonner la planche de sa propre candidate locale, en favorisant la réélection de la candidate RN, qu’il ne s’y serait pas pris autrement !
La fantomatique candidate « LFI » n’avait donc aucune chance.
Enfin, et c’est pour moi le plus important, malgré mes convictions politiques généreuses, sincères, profondes (et assez souvent tournées vers celles et ceux qui sont humiliées à longueur de temps par leurs représentants politiques au sens large), je n’ai pas, par principe, envie de voter pour des « alias virtualisés », dussent-ils être estampillés « LFI » ou « Nouveau Front Populaire » …
Pour le reste, être sans cesse mis en situation de vote fermé par le choix du « moins pire », au regard de l’indigence généralisée du personnel politique actuel (quand il n’est pas tout bonnement corrompu), juste pour faire barrage, à travers une « logique » devenue absurde, où l’on ne vote plus pour un programme, une idéologie, un idéal de vie ou de société (même utopique), ni même pour un candidat, mais contre un autre, a quelque chose d’usant, voire pire, de définitivement aliénant !
Aussi , en ce soir de premier tour, me moquant des résultats comme d’une guigne, convaincu que, quelle que soit la répartition des sièges à l’assemblée, strictement rien ne changera positivement pour le pays « France » et le peuple français (qui va très prochainement, sans Leonardo DiCaprio, vivre « Titanic » en vrai, après le choc fatal avec un gros glaçon et dont la dette du pays atteindra bientôt celle des profondeurs abyssales où repose l’épave ! ), j’ai décidé de regarder du foot en écoutant de la belle musique* (en lieu et place des commentateurs habituels, le résultat est parfois étrange mais pas inintéressant !), attendant, tel un condamné à la peine capitale ayant épuisé ses dernières voies de recours, résigné mais apaisé, l’inévitable grand saut vers un « inconnu » couru d’avance !
Une seule chaîne télé de ce bouquet explosif de la « diversité culturelle » que l’on désigne par l’acronyme « TNT » (les principales chaînes (en dehors de celles qui tournent en boucle sur des programmes « américanisés » pour ne pas dire débiles, de tatouage, de brocante ou d’enchères , de chercheurs d’or ou d’opales, de « survivalistes » à poil, de forgerons fanatiques, de chasseurs de soucoupes volantes, de « testeurs » de mariage, etc) restant elles, focalisées sur les « soirées électorales », où l’on passe des heures « inter-minables » à voir les mêmes clowns nous servir le spectacle affligeant de l’invective stérile et de l’analyse du vide), ayant eu la seule bonne idée qui vaille (pour un désespéré comme moi) en ce dimanche soir :
Maintenir la retransmission d’un match de l’euro de foot 2024 !
Car si les films du « septième art » y sont déjà largement saucissonnés par « Justin Bridou », le foot lui, contre toute attente, semble pour l’heure épargné et permet encore (pour combien de temps ?) de profiter d’au moins deux fois 45 minutes de programme, certes sportif, mais sans aucune coupure publicitaire, en ayant la patience d’attendre la mi-temps pour injecter le venin !