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Billet de blog 7 février 2017

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Ipsos, un subliminal soutien au "soldat Fillon" ?

Quand le Directeur Général délégué de l'institut de sondage Ipsos semble exprimer un subliminal encouragement au "soldat Fillon" dans l'émission "C dans l'air".

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Les commentaires de Brice Teinturier lors de l'émission "C dans l'air" du lundi 6 février 2017, semblaient parfois manquer d'un petit rien d'impartialité. L'émission ayant pour titre "Fillon s'excuse... et s'accroche", elle faisait suite à la conférence de presse du candidat Fillon, intervenue le jour même.

N'ayant pas à présenter, ce jour là, de nouveaux sondages, Brice Teinturier préférait se risquer au jeu des pronostics, insistant sur le "mea-culpa" du mis en cause et anticipant sur le maintien d'un socle électoral voire une remontée progressive et suffisante des sondages en faveur du candidat des Républicains (LR) à l'élection présidentielle de 2017. Par prudence, il évoquait principalement les sympathisants de droite !

Lui aussi semblait vouloir participer, à sa manière, à la "dynamique" du jour, prédisant le (à nouveau) possible maintien de François Fillon dans le duo de tête du premier tour. Il est assez coquasse de constater que le sondeur lui-même, dans certaines circonstances, usant de sa notoriété et de son audience médiatique, ait subitement la tentation d'influencer lui-même, les éléments supposés objectifs qu'il est sensé mesurer et commenter.

Surtout, quelle mouche a donc piqué Brice Teinturier lorsque, comble du comble, sortant de son habituelle neutralité, il s'est permis de "reprendre" la journaliste et animatrice de "C dans l'air", lui reprochant, de manière à peine voilée, de programmer trop souvent des émissions ayant pour thème "le malaise Fillon", ce qui entretiendrait selon lui, ce "Fillon bashing" dénoncé par le candidat ?

Cette "sortie" inattendue du si réservé Brice Teinturier, aura obligé la journaliste, Caroline Roux, surprise par cette réaction en direct, à se justifier.

Une "inoffensive" et presque amicale invective, passée inaperçue, qui amène pourtant à s'interroger sur le sens profond du mot "objectivité" et sur la neutralité des instituts de sondage.

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