Il n’y a qu’à se rendre dans n’importe quel lieu public fermé pour constater que si la très grande majorité des gens portent un masque, nombreux sont celles et ceux qui le portent assez « négligemment » !
La plupart étant vaccinés et se croyant hors de danger, ne le mettent encore que par obligation.
Doit-on leur en faire grief ?
Se souvient-on de la campagne d’affichage vantant les mérites de la vaccination, la condition difficile mais incontournable pour un retour à une vie « normale » ?
Ces « vraies » affiches gouvernementales, devenues assez vite « obsolètes », étaient encore montrées récemment sur certains médias comme LCI, qui, cette fois, il faut le reconnaître, aura fait objectivement son travail journalistique en les ressortant du placard. Aux risques de s’attirer les foudres de « Jupiter ».
Les français ont majoritairement cru à cette belle histoire mais ce ne sera qu’un leurre au final et la désespérance se révèle à la hauteur de la désillusion.
Sur les réseaux dits sociaux, on traque les moindre « Fake News ».
Mais la parole de l’État et de ses représentants, elle, ne peut jamais être mise en doute.
Même lorsqu’elle se contredit aussi souvent et d’un jour sur l’autre !
Là, on ne parle pas de « Fake » mais d’une légère « erreur » et personne n’est jamais sanctionné !
Allez comprendre !
Ainsi, ce « relâchement général » aura-t-il sa part dans la relance de l’épidémie, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes.
Avec un « vaccin » qui ne joue pas correctement son rôle sur l’arrêt de la transmission (ceci est loin d’être un point de « détail ») ajouté à l’arrivée d’un variant ultra-contagieux, la chose semblait, une nouvelle fois, prévisible !
Depuis l’arrivée du dernier rejeton « Omicron » sur le territoire, des pointes ont été mesurées à 300 000 nouvelles contaminations par jour (250 000 à date).
Ceci ne serait que la face émergée de l’iceberg car tous les contaminés ne sont pas testés.
Une donnée anxiogène si on oublie que « contamination » ou « positivité » au virus ne veut absolument pas dire développement systématique de la maladie !
Simplement le virus continue de circuler et pas qu’un peu !
Au point que le même « Olivier Véran » a évoqué à nouveau un hypothétique scénario de sortie de crise par acquisition d’une immunité collective (nouvelle preuve s’il en est, de l’inefficacité des vaccins concernant la non transmission du virus !).
Quand le «Pass vaccinal » entrera en application (avec retard vers le 17 janvier), ses nouvelles mesures liberticides dont certaines, incompréhensibles, poussant des français ordinaires à contrôler l’identité d’autres français ordinaires comme aujourd’hui déjà, on oblige l’ensemble des écoliers d’une classe, à se faire tester trois fois en quelques jours parce qu’il y a un enfant malade, tout cela pour, soit disant, « emmerder » une catégorie de « sous-citoyens » (ou considérés comme tels par le monarque qui essaye habilement de ramener à sa cause, la majorité silencieuse), seront de fait, devenues quasi inutiles au plan sanitaire, car elles arriveront très probablement après la bagarre soit après le pic épidémique de la cinquième vague.
Un sommet de ridicule, un gaspillage d’énergie et d’argent public mais nous n’en sommes plus à une absurdité près, dans cette course à l’échalote !
Pour l’heure, le gouvernement, son ministre « Olivier Véran » en tête, démontre le tout premier effet positif de ces annonces :
Le retour à la bergerie sanitaire, des « brebis égarées » … !
Ainsi, à l’entendre, ce serait déjà un raz de marée de près de 250 000 personnes « récalcitrantes » qui auraient franchi le « Rubicon » de la première injection … !
(La plupart ne le faisant que pour obtenir le précieux sésame, ils en resteront très probablement là s’ils le peuvent !)
Une vaguelette en vérité !
Sur 7 millions de gens concernés environ, toutes classes d’âge confondues, cela ne représente encore et toujours que 3.5 % des « non vaccinés » identifiés … !
Si, dans le même temps, un aussi faible pourcentage de «vaccinés deux doses» venaient à refuser l’obstacle à la troisième injection (usés et/ou convaincus qu’elle ne sert pas à grand-chose en dehors de pouvoir obtenir quelques mois de « tranquillité»), le bilan des triples vaccinés sera encore plus médiocre qu’espéré, puisque ces 3.5 % s’appliqueraient cette fois, à près de 60 millions de personnes, soit 2 millions de perdus (deux doses) pour 250 000 gagnés (une dose).
Et même si ce nombre de 250 000 primo vaccinés venait à être multiplié par dix au final, chose hautement improbable, le gain ne serait, au mieux, que de 500 000, suivant la même hypothèse.
Tous les vaccinés deux doses n’iront donc pas obligatoirement à la troisième et ce, malgré les énormes contraintes mises en place.
Bref !
Même si « Emmanuel » fait sa crise et se roule par terre, il restera toujours environ 6.5 millions de non ou « mal » vaccinés en France, soit 9 à 10 % de la population française … !
Tout ce tralala pour ça ?
Avec ou sans «Pass vaccinal», on n’en sort décidément pas, tant l’arithmétique est froide et imperturbable, le « vaccin », limité dans ses effets et certaines personnes, pugnaces et moins dociles que d’autres !
La chose pouvait être anticipée.
Et elle a du très certainement l’être !
Mais le seul calcul comptant vraiment pour ce gouvernement d’amateurs assumés mais qui visiblement, souhaitent emmerder plus de monde qu’ils ne le revendiquent (c’est le chef qui le dit !), est le pur affichage politique.
Montrer aux français que l’on fait des choses, les distraire et les détourner des erreurs commises en jouant avec eux à « Jacques a dit » (remplacer ici, « Jacques » par « Emmanuel »), même si on sait par avance que tout cela sera peu efficace au regard de l’artillerie déployée et surtout, quoi qui leur en coûte (la note va être très salée avec ces millions de doses qui risquent de leur rester sur les bras mais que les français paieront de toute manière !*).
Le calcul politique étant la seule forme de calcul que cette déclinaison décharnée de personnel politique maîtrise encore sur le bout des doigts !
* La «DLC» des vaccins « ARNm » étant presque aussi courte que leur durée d’action. Sans même parler des pertes en ligne, liées aux ruptures dans la chaîne du froid et de l’approvisionnement !
C’est bien pour ça qu’Emmanuel a dit : « Fais ta troisième dose !»
Et tu entendras dans quelques mois : « Fais ta quatrième dose ! »
« Non ! »
« Pourquoi ? »
« T’as pas dit « Emmanuel a dit » ! »
Et puis dans quelques mois, on peut encore l’envisager, ce ne sera peut-être plus « Emmanuel » qui jouera avec les français à « Jacques a dit » mais « Valérie » ou « Marine » ou « Eric » ou « Jean-Luc » ou « Christiane » ou … !
A moins que les français n’aient définitivement plus envie de jouer !