Ceci est l'entête d'un article de Médiapart faisant écho, à juste titre, à une lettre ouverte remise par les directeurs de rédaction des principaux médias au service presse de l'Élysée. Lettre à l'attention du tout fraîchement élu Président de la République, Emmanuel Macron.
Elle est co-signée par Edwy Plenel, directeur de Mediapart.
Cette "nouvelle forme" de communication gouvernementale dite "maîtrisée" au risque d'une atteinte à la liberté de la presse, démontre qu'Emmanuel Macron sait trancher. Il n'aura pas fallu attendre bien longtemps pour que notre nouveau Président de la République s'affirme.
Le comique est que les tout premiers à en faire les frais et à en prendre plein la figure, soient précisément ceux qui ont largement contribué à le faire élire au nom du sacro saint "front républicain", sorti à chaque fois qu'il s'agit de faire barrage à un autre front, dit national.
Ceci relance le débat autours de l'attitude de Jean-Luc Mélenchon à l'entre-deux tours de l'élection présidentielle, critiqué par le même Edwy Plenel.
JLM et une partie des sympathisants de la "France Insoumise" ne souhaitaient pas avoir à choisir au second tour entre "la peste et le choléra", la peste étant pour Marine Le Pen, le choléra pour Emmanuel Macron, estimant que l'élection de Marine Le Pen était hautement improbable compte tenu de la répartition des scores de premier tour et malgré un risque de forte abstention.
Edwy Plenel trouvant ce parallèle inacceptable et ne souhaitant prendre aucun risque, appelait, lui, à voter Macron. Il n'existe, selon lui, rien de comparable entre un Emmanuel Macron et une Marine Le Pen.
Vraiment rien ?
Ce sera donc Emmanuel Macron !
Me revient en écho, les mots grossiers d'un candidat atypique à l'élection Présidentielle 2017.
Un certain Jean Lassalle, qui s'était "lâché" au cours d'une matinale d'Europe 1 en disant :
“Ils vont tous vous b*****, votez pour moi”
S'il est vrai qu'un langage cru n'est pas toujours bon à entendre, le raccourci analytique de ce folklorique candidat, conserve lui, toute sa pertinence (ou son impertinence !).