Selon la source « Wikipédia » et si j’ai bien tout compris à ce que j’ai lu, le système solaire se serait créé aux alentours de 4,6 milliards d’années avant notre ère ...
D’entrée, ça donne le ton et ça relativise pas mal !
Le soleil et l’ensemble de son système planétaire, se situent dans un « rassemblement » d’astres divers appelé « galaxie ».
Il est le point de référence des planètes qui tournent autour de lui, suivant des « orbites » toutes différentes.
La galaxie dans laquelle le système solaire se situe (et qui se trouve être la notre) porte le joli nom de : « voie lactée » (nom donné à cause de son aspect « laiteux » quand on l’observe depuis la terre).
Le système solaire tout entier, tourne (lui-aussi) autour du centre « supposé » de sa propre galaxie.
Cette « révolution » s’effectue en un temps compris entre 225 et 250 millions d’années.
Ça donne une petite idée de son étendue et ça donne surtout le vertige quand on apprend que l’univers compterait une centaine de milliards de galaxies du même ordre !
On peut donc aisément en déduire (sauf erreurs) que le système solaire aurait déjà effectué 18 de ces « révolutions » depuis sa « naissance » !
La dernière en France (incluant l’abolition des privilèges) datant de 1789, on n’en connait pas encore le cycle !
C’est d’ailleurs pour cette raison que le roi soleil continue sa parade, en se donnant toutes les chances de se maintenir (zut ! je m’étais promis de l’oublier mais c’est plus fort que moi !)
Le soleil (le vrai – celui qui a cruellement manqué à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 !) devrait encore briller durant dix milliards d’années avant qu’on lui prédise sa propre fin !
Il gonflera et chauffera en prenant la forme d’une « géante rouge », qui condamnera la terre.
Que les néo-libéraux et les ultra-riches se rassurent : rien à voir avec Mélenchon ou le retour triomphant du marxisme-léninisme !
Compter encore une bonne quarantaine de « révolutions » supplémentaires avant la cuisson !
La Terre :
Son âge approximatif (toujours en années de référence au sens des unités de mesure adoptées par l’homme (et la femme) moderne serait de : 4,54 milliards d’années.
On remarque que la terre se serait formée, à peine 60 millions d’années après son soleil, ce qui est assez peu !
Si, si, à cette échelle de temps, c’est peu !
C’est en gros la distance temporelle qui sépare notre ère de celle des dinosaures !
Sa « lune » (qui lui tourne autour et non l’inverse – pas d’allusions douteuses !) aurait été créée peu de temps après la formation de la terre, suite à l’impact de celle-ci (elle n’était alors qu’une « proto-Terre ») avec un « objet » céleste de la taille de Mars, appelé « Théia ».
La lune pourrait donc être un « morceau » de la terre primitive, détaché à la suite de cet impact.
Toujours selon « Wikipédia » (qui dit toujours que la vérité vraie !), on apprend que l’enveloppe rigide de la terre, appelée « la lithosphère », est divisée en différentes plaques tectoniques qui bougent les unes par rapport aux autres et qui migrent de quelques centimètres par an.
Pour compléter le tableau, environ 71 % de la surface de la planète est couverte d’eau liquide.
Au delà de la flotte (dont le niveau monte ou descend au grès des « époques » et des climats), on peut déduire que ces fameuses « plaques » se déplacent (toujours les unes par rapport aux autres) d’un mètre tous les cent ans (pour rester sur une base 10 et faciliter le calcul mental).
Les contraintes son énormes et dans ce rapport de force, certaines plaques passant obligatoirement sous d’autres, plongent inexorablement vers le « manteau » terrestre en créant pas mal de « remous et de tremblements ».
Suivant cette logique, en un million d’années, toutes ces plaques se seront ainsi déplacées de 10 kilomètres !
Et en cent millions d’années, elles auront potentiellement « migré » de 1000 kilomètres !
(A cette échelle de temps, les risques « migratoires » ne sont pas ceux auxquels on pense ! )
Autant dire que le schéma initial de ce « puzzle » sera entièrement refait, à chaque cycle de 100 millions d’années.
Et que tout ce qui pouvait bien se trouver dessus, 100 millions d’années auparavant, aura en grande partie disparu à jamais !
Un peu comme quand nous nous rendons aux toilettes, « Gaïa » fait son gros « RESET » tout les 100 millions d’années.
La planète étant « âgée » de 4,5 milliards d’années, elle aurait donc déjà connu environ 45 cycles théoriques de ce genre.
Durant certains de ces cycles, elle aura pu connaitre l’émergence d’une espèce qui, devenue durablement dominante, aura pu parvenir au stade de « civilisation avancée », certaines même, très avancées (comme la notre - soyons généreux avec nous-mêmes !)
Mais si malgré un bon niveau d’évolution culturel et technologique, ces civilisations venaient à disparaitre (à cause d’une extinction liée à une chute démographique majeure par exemple), ne laissant sur le substrat que ses vestiges, que resterait-il après un cycle de 100 millions d’années ?
La réponse est très probablement rien ou pas grand-chose !
Comme quand les gens propres et respectueux des autres, tirent la chasse et nettoient après usage !
Ainsi, d’autres civilisations venues après, civilisations tout aussi « avancées » que les précédentes, n’auraient, malgré leurs propres technologies, aucun véritable moyen de savoir que d’autres civilisations, autant (voire plus) évoluées qu’elles, les ont précédé cent (deux-cents, trois-cents ...) millions d’années plus tôt !
Ceci, même si certaines de ces civilisations avaient à cœur de laisser des traces de leur existence et de leur « grandeur », à de futures autres …
S’ajoute à cela, l’enfouissement et la décomposition de toutes choses sous des kilomètres de sable ou de sédiments ...
Jusqu’aux « objets » « satellites », même hautement technologiques, qui ne résisteraient pas d’avantage au temps long !
Tout objet de ce type, envoyé vers l’espace, n’a que deux destins possibles :
- Soit il se maintient en équilibre orbital et tourne, tourne, tourne, autour de la planète …
… en finissant par retomber.
Même avec un moteur de type « nucléaire », ce satellite artificiel ne pourrait pas (seul et sans entretien) se maintenir au delà de quelques centaines d’années.
- Soit il finit comme tout autre « objet » envoyé dans l’espace au-delà de la force d’attraction terrestre, en ayant toutes les chances de se perdre aux confins de l’univers, comme les sondes jumelles « Voyager » 1 et 2, parties pour un très long voyage (normalement sans retour) !
Resterait la lune :
Me répliqueront celles et ceux, les plus audacieux, qui se prennent au jeu de mon délire !
(les autres s’étant déjà assoupis !)
Un objet fabriqué de main d’homme (ou de femme), « déposé » ou construit sur la lune, aurait bien plus de « chances » de vaincre le temps long, au-delà de celui de l’espèce qui l’aurait conçu.
Mais la lune subit aussi, malgré son attraction bien moindre que celle de la terre, des phénomènes d’empoussièrement !
Elle est, de plus, pilonnée de débris qui se fracassent directement sur sa surface car elle n’est pas protégée par une atmosphère.
Ainsi, la probabilité pour qu’une « civilisation » terrienne, née bien après une précédente à l’échelle du temps long ...
1/ atteigne à son tour un degré d’évolution tel, que cela lui donne l’envie et la possibilité d’aller faire une « promenade digestive » sur la lune (malgré son manque d’attractivité !).
2/ retrouve sur place, par un heureux hasard, les « traces » d’une « civilisation » « autre » que la sienne (qu’elle prendrait très probablement pour une civilisation extraterrestre) sur les quelques 37 millions de kilomètres carrés de superficie lunaire !
… est particulièrement faiblarde !
Que reste-il alors pour tenter de dépasser tout ça ?
Peut-être la mémoire des choses et la transmission trans-générationnelle du savoir et de l’expérience !
Mais est-elle réellement tenable sur la distance (de temps) qui nous occupe ?
Ce que nous vivons aujourd’hui, n’engage pas vraiment à l’optimisme sur ce point quand on constate avec regret que l’homme (et la femme), malgré le temps qui lui est offert, n’apprend finalement pas (ou pas suffisamment) de ses propres erreurs, en ayant une fâcheuse tendance à les reproduire ...
De fait, à peine 55 ans après l’épopée des missions « Apollo » qui ont permis à l’homme (pas à la femme malheureusement !) de se poser dessus, nous peinons à retourner sur la lune et, dans bien des domaines, nous avons un sentiment diffus de perte lente des savoirs et des méthodes, malgré l’explosion de certaines technologies novatrices.
Alors à l’échelle du temps long ...
Les études sur le sujet semblent nous dire que la plupart des civilisations précédentes et qui nous sont pourtant toutes proches, n’ont pas perdurer au-delà de quelques milliers d’années pour les plus puissantes et résilientes d’entre-elles … !
Ce qui amène à ce choix multiple :
1/ Est-il objectivement concevable et envisageable que l’homme « moderne » perdure au-delà de quelques milliers ou dizaines de milliers d’années, malgré les apports de sa technologie (si aucunes des apocalypses qui nous sont promises, autre que le maintien de Macron à l’Élysée, ne nous tombe sur le paletot dans l’intervalle) ?
2/ Si la réponse est plutôt « non », que pourrions nous imaginer pour transmettre à d’éventuelles civilisations « suivantes », l’information de notre « passage » sur terre ?
Un truc qui soit capable d’être encore là, exploitable et compréhensible par « d’autres » (si le lien générationnel est rompu), dans 100 millions d’années voire plus !
3/ Est-ce vraiment utile ?
Ceux et celles qui le souhaitent, ont quatre heures pour développer, avant la plage !
Et comme « c’est les vacances ! », les plus impatient(e)s peuvent « direct » répondre « 3 » avant d’aller piquer une tête * !
* Et pas de mauvais esprit je vous prie : il n’y a aucune allusion à caractère révolutionnaire ici !