Car un méchant virus est à l’œuvre dans le bas monde et Dieu (ou un autre qui se fait passer pour lui) ne semble me laisser le choix qu’entre COVID ou CANCER alors que je me serais volontiers contenté, pour quelques temps encore, d’un traditionnel « fromage ou dessert ».
J’ai moins peur de la mort que du corps médical, acharné qu’il est au maintien de la vie à tout prix. Fasse qu’il ne s’acharne pas trop sur ma personne, faisant de moi ce légume condamné à attendre la mort très longtemps, parfois dans la douleur et dans la solitude. Amen
Avant toute chose, je laisse aux imbéciles le soin de lire le texte qui suit au premier degré alors qu’il n’est rien d’autre que le délire d’un pauvre bougre, un rien désabusé par une situation qui prêterait à rire si elle n’était triste à pleurer :
Ici bas comme la haut, le temps s’est arrêté.
Cauchemar ou réalité ?
« Alors, vous la voyez comment la sortie de crise ? »
Voilà que dans ce rêve étrange, je me surprends à parler comme un élu de la République :
« Mes chers cons citoyens, mes chères connes citoyennes…. ! Vous le savez….j’ai toujours eu pour vous le plus grand respect...cependant... »
Et cet épisode est en train de le démontrer :
Un des sens le moins développé chez l’homme (maudits soient celles et ceux qui ont introduit l’écriture inclusive ou alors mettez y l’ensemble du règne animal et végétal) est le sens olfactif.
Car, sauf exception, l’être humain a toujours eu besoin de mettre le pied et parfois même, le nez dedans, pour la sentir. » Vous devinez de quoi il s’agit ?
Cette faiblesse congénitale, intrinsèquement liée à notre évolution, s’exprime pleinement dans la vision court-termiste des choses et convient bien aux gouvernants 2.0.2.0, le COVID n’arrangeant rien (il paraît que les premiers symptômes peuvent être la perte de l’odorat et du goût !) Un vrai drame pour l’épicurien que je suis s’il devait être intubé et perfusé. Car on peut être épicurien et avoir peur des piqûres.
Nos savants (qui ne sont pas tous, comme le professeur Raoult, de Marseille, Président du FMI – Fondation Méditerranée Infection) et nos gouvernants, étaient peut être touchés par COVID bien avant la pandémie. Ceci expliquerait alors bien des choses...
Au risque d’être brutal et pessimiste, pour revenir à la sortie de crise, sauf découverte, aussi rapide que miraculeuse, d’un traitement efficace applicable à tous ou disparition subite et spontanée de la bestiole, je ne la vois tout simplement pas ! Mais je suis peut-être le seul aveugle !
Pourtant, il n’y a pas si longtemps, j’en avais entrevue une de sortie. Belle, apaisante, libératrice. Je me trouvais dans un tunnel, une jolie musique en fond et puis cette lumière blanche….quand je réalisais que je m’étais bêtement assoupi pendant mon IRM (un casque sur les oreilles). Le moment n’était donc pas encore venu !
En tous les cas, pour les «toujours» vivants dont je suis (puisque je pense encore, mais si peu), les conséquences de cette pandémie seront sévères, aggravées par la crise économique qui suivra (elle n’avait déjà pas attendu COVID pour pointer le bout de son nez et elle aussi traînait, comme la mort, une sale odeur !).
Cette deuxième vague tout aussi funeste, pourrait intervenir avant la fin de la pandémie. Le monde entrera dans la seconde avant même d’avoir encaissé la première. Tout va ressortir brutalement et ce ne sera pas beau à voir !
Pour l’heure, à plus de trois mois du début de cet épisode épidémique né en Chine, devenu depuis une pandémie mondiale, le bilan est dores et déjà terrible. En France comme ailleurs. Et celui ou celle qui a fait sortir le virus ou le pangolin du bois a fait une belle connerie !
Combien de temps avant que tous les pays du monde ne soient définitivement débarrassés de cette peste et combien de morts entre-temps ?
Ceux qui pensent encore ce temps, court, sont d’indécrottables optimistes !
Car, comme une famille nombreuse confinée dans un deux pièces, le monde entier va continuer à se refiler la maladie. Et cela durera aussi longtemps qu’un vaccin et/ou un traitement (à 100% efficace) ne soit trouvé, que tous les survivants s’immunisent en se la refilant ou que le virus ne disparaisse comme par magie sans avoir eu, au préalable, la mauvaise idée de jouer les transformistes.
Nul besoin d’avoir tenté, en vain, le concours d’entrée à « Normale Sup » pour le comprendre.
Ne reste donc que le miracle. Appelons le tous de nos vœux. Et comme lors de l’épisode de la maladie de la vache folle, ensembles prion(s) !
Prions aussi pour Boris, locataire, au 10 Downing Street, qui a été un des derniers à faire le malin avec sa théorie de la contamination collective au Royaume - de moins en moins - Uni. Méthode aussi inhumaine qu’expéditive sur laquelle il est revenu depuis. Un Boris lui aussi contaminé et qui aurait refilé sa cochonnerie au Prince Charles, lui faisant prendre le risque d’un Chexit avant le couronnement.
Et que nos gouvernants, en France, cessent de justifier leur manque d’anticipation en se contentant de dire que c’est pas mieux ailleurs, que cette épidémie est mondiale et a pris tous le monde par surprise, qu’il était impossible de faire autrement. Tout cela est faux. Il y avait bien d’autres manières bien plus efficaces pour se préparer à pareille crise. Gouverner, c’est prévoir et là, personne n’a vraiment le sentiment que le job a été fait.
Les adeptes de la théorie du complot, diront, eux, que tout cela est, en réalité, voulu. Un raisonnement cynique (non dénué de logique) pourrait en effet démontrer que COVID est en train de résoudre à lui tout seul, l’épineuse équation de l’équilibre des caisses de retraites.
Plus sérieusement, ce qui apparaît comme une évidence est que, si la personnalité des chefs(es) d’états diffèrent d’un continent (ou d’un pays) à l’autre, l’idéologie ultra libérale, elle, s’exprime quasiment partout.
Elle s’est largement répandue, bien avant le virus, depuis plusieurs décennies. Et c’est principalement cette idéologie et ceux qui la portent, qui sont à l’origine de la surinfection.
Un virus, nous dit-on, n’est pas une entité intelligente (il semble qu’il ne soit pas le seul). COVID ne serait donc que le révélateur de nos travers, l’humble miroir de nos turpitudes.
Que les survivants prennent, au temps de l’après, le soin de méditer la dessus et d’en sortir les éléments positifs. Ça s’appelle tout bêtement apprendre de ses erreurs pour éviter de les reproduire.
Pour l’heure, comme lors de la dernière guerre mondiale, le combat contre lui s’est engagé à la française, quasiment sans armes et sans munitions. Mais l’intendance suit nous dit-on !
Il parait que : « Homme averti en vaut deux ». Cela ne doit pas s’appliquer à un gouvernement.
Alerté, d’abord par la situation en Chine puis par l’Italie et même par la grande prophétesse Agnès Buzyn, il a d’abord obstinément pensé que COVID resterait bien sagement aux frontières, à faire du shopping dans les « Duty Free » de nos aéroports.
On est comme ça nous, les français !
Dans l’intervalle, il aura fallu temporiser pour garantir les dividendes, préserver les profits, multiplier les stratégies d’ultra-rentabilité, de zéro stock, de flux tendu, d’externalisation et de sous-traitance à outrance des biens et des services, suivant la logique du moins disant. Et rapatrier tout ce qu'il était encore possible de l’être, dans les paradis fiscaux.
Nous avons laissé la lointaine République populaire de Chine devenir la principale (et presque unique) unité de production du monde. Y compris en matière sanitaire.
Il ne sera jamais venu à l’idée de quiconque, énarques compris, que si elle venait à faillir, ce serait très problématique pour tous.
Et pourtant, comme toujours, selon la loi de « Murphy » dite aussi loi de l’emmerdement maximum (que l’on n’a pas senti venir rapport aux faiblesses sensorielles darwiniennes congénitales sus citées), le hautement improbable s’est produit.
Résultats, face à COVID, toujours pas de traitements efficaces sur lesquels la communauté médicale et scientifique (et les lobbies pharmaceutiques) puissent s’accorder, pas de vaccin, pas de masques, pas de gants, peu de solutions hydroalcooliques (à part les apéritifs anisés du groupe Pernod-Ricard), manque de respirateurs, de sur-blouses, de sur-bottes, quasi plus de lits de réanimation disponibles, manque de compétences,...
...de personnel hospitalier, usé, fatigué car atteint à son tour par le virus, de produits de traitement de base comme le curare pour la sédation des malades, manque de traitements antibiotiques aussi….
Alors les gens meurent, nombreux, seuls, mal.
Manquera-t-on, comme en Italie, de housses mortuaires, de cercueils et de croque-mort pour offrir un minimum de dignité à leur dépouille ?
Cette longue litanie de manques de choses essentielles à un traitement sanitaire efficace, annonce déjà la longueur et la douleur de la crise, comme dirait notre juvénile Président et son Premier ministre, visiblement dépassés par la situation mais tentant encore de faire bonne figure, ça va être long et nous n’en sommes qu’au début. (à bon ? Mais les français se sont déjà cognés 15 jours de confinement !)
De la « com », toujours de la « com ». Ces gens là parlent bien, présentent bien mais cela ne va guère plus loin. Le moindre mea-culpa, la moindre remise en question serait vu comme un aveux de faiblesse. Et c’est bien là tout le drame.
De fait, paradoxalement, dans ce grand carnaval mortifère qui n’éloigne plus les démons, c’est bien le manque de matériels de protection de base (comme les masques) qui se révélera à l’origine même du chaos. Une triste déclinaison de l’effet papillon. Un si modeste et si petit bout de tissus…
Car c’est précisément à cause de cela que toute la stratégie de confinement, prise par ailleurs avec retard (de mauvais esprits pourraient imaginer que cela a été ainsi pour satisfaire certains politiques dont un premier-ministre en campagne se pensant éligible au premier tour des municipales) se trouve compromise.
Difficile de confiner les Français (ces gaulois réfractaires) sur une très longue période, surtout s’ils ne perçoivent pas la cohérence des mesures et surtout s’ils ne perçoivent pas non plus, la moindre efficacité à court terme dans la lutte contre l’épidémie. Mais qui peut leur en vouloir ? Ils ont été biberonnés au court terme, à la consommation effrénée et aux plaisirs immédiats.
Pourtant, tout cela eut été possible avec des mesures beaucoup plus coercitives, prises dès le départ, quitte à réduire progressivement les restrictions dans un second temps.
Le gouvernement a choisi de faire le strict opposé. On ne commencera la respiration artificielle et le massage cardiaque que lorsque le patient aura rendu l’âme. C’est plus confortable car il ne risque pas de gigoter.
Autre condition essentielle, que les matériels de protection et de dépistage soient disponibles dès le début de la crise et sur la longueur. Ce ne sera pas le cas. C’est un fait maintenant acquis.
Comment alors soutenir et maintenir opérationnels, les filières et les services essentiels au fonctionnement du pays (agro-alimentaire, distribution, eau, électricité, gaz, communications, une partie des transports, les services de secours, les services de police et de gendarmerie, l’armée, la médecine de ville...) ?
Comme attendu, l’ensemble de ces matériels finira bien un jour par arriver en quantité. Mais bien après la bagarre. Pour les masques et le reste, le Ministre informe et insiste sur le chiffre des commandes, moins sur celui des livraisons. La France des marcheurs, c’est ça. Des chiffres, encore des chiffres.
En dehors des secteurs hospitaliers et préhospitaliers (services de secours, etc), exemplaires dans cette galère, ils sont déjà nombreux parmi les non confinés, personnels réquisitionnés ou pas, à rechigner à la prise de poste, usant du droit de retrait voire même, pour certains, du droit de grève !
Les héros (et héroïnes) se font rares. On peut comprendre. Il est légitime d’hésiter à aller travailler sans un minimum de protection en pareille circonstance. Qui risquerait sa vie pour le bien commun, en assumant seul, les défaillances de nos « élites » et de l’État ?
Le reste des français, cloîtré, risque donc, assez rapidement, d’avoir de plus en plus de mal à s’approvisionner en biens essentiels, nouveau risque de promesse non tenue, nouveau risque de déception.
Cette rupture dans les approvisionnements n’est pour l’heure que ponctuelle mais qu’elle vienne à s’étendre... Non par manque de denrées mais par manque de main d’œuvre. Rupture aggravée par ceux qui, par peur ou autre, stockent ou spéculent, plus que de raison (Ceux là, en temps de vraie guerre, auraient été traduits devant une Cours martiale !)
En tant de guerre également, il faut savoir imposer les règles. Ainsi en est-il du rationnement qui aurait du être appliqué dès le départ de la crise pour limiter les abus. Quitte à lâcher la bride après.
Le gouvernement lui, a préféré faire le choix du « en même temps », en faisant appel à notre civisme, en misant sur l’union nationale à défaut d’union sacrée.
Funeste erreur. Car aux mesures de confinement mal respectées s’ajoutent la promiscuité des files d’attentes devant les magasins alimentaires (il faut bien manger pour aider l’organisme à lutter efficacement contre le virus).
Le manque de tests et la fiabilité même de ces tests (les tests chinois livrés à l’Espagne ne seraient fiables qu’à 50 % contre un peu plus de 70 % en France. Mal réalisés, ils donneraient de plus, des faux négatif laissant à penser que la personne n’est pas malade), le manque de masques de protection surtout, risquent de pousser le phénomène de contamination à s’entretenir de lui-même sur le moyen terme.
Le gouvernement voit déjà la suite et anticipe un éventuel échec. Lors de son dernier show télévisé intervenu samedi dernier, il a commencé à introduire l’idée que le virus pourrait, finalement, se maintenir en suspension dans l’air… ! Une explication déjà toute prête en cas de retard dans l’inversion de la courbe et d’absence de pic épidémique dans les semaines à venir.
Alors ce miracle, ça vient ou pas ?
Y a quelqu’un la haut pour faire quelque chose ?
Toujours pas ? Crotte !
Monsieur Desproges, arrêtez de ricaner s’il vous plaît, c’est pas le moment ! Je vous entends vous savez ?
L’enfermement rend fou et la faim tenaille. On dit qu’elle fait sortir le loup du bois.
Ça y est ! Je crois que vous commencez à percevoir avec moi la suite possible de ce mauvais film.
Très vite, la cocotte monte en pression et la soupape était déjà foutue !
Ça commence par les premiers «allumés» qui, n’y tenant plus, vont mettre le nez dehors (et rejoindre la cohorte de ceux qui n’étaient jamais rentrés) pour tenter, par tout moyen, d’obtenir les produits de base ou simplement pour se dégourdir les jambes. Ils seront vite suivis par d’autres jusqu’à ce que tout le monde comprenne que la stratégie du confinement à pris un sérieux coup dans l’aile.
Tous ces efforts en vain ? Si vrai, la colère va monter et sera proportionnelle à la durée de l’enfermement devenu, soudain, inutile.
Ensuite, si toujours pas de traitement efficace en vue, il y aura inévitablement une explosion de cas graves, la courbe sera repartie de plus belle. Incontrôlable. Le « syndrome chinois », comme dans le film de James Bridges.
Il y aura aussi des gens très « fâchés » dans les rues. Les services d’ordre seront débordés et auront le plus grand mal à contenir les « sauvageons ». Ils se tiendront à distance pour ne pas être contaminés. Pour une fois ils seront peu nombreux à venir au contact ! A moins que l’armée, le couvre-feu… ! Je n’ose y penser… !
Les gilets-jaunes à la puissance x (nul de se risquerait à estimer le facteur) en nombre et en détermination. On entend déjà les slogans : « Macron, COVID ou pas, nous on est là ! »
Et puis tout s’emballe et tout s’embrouille dans ce cauchemar. Mon esprit s’aliène et tout part en vrille :
Le gouvernement et ses marcheurs n’aura pas d’autre choix que de s’enfuir à toutes jambes. Emmanuel Macron appellera Alexandre Benala pour assurer sa fuite. Il pensera un temps au Maroc mais sera stoppé à Varennes ou au Bourget (Y a pas d’aéroport international à Varennes!). Cela sonnera la fin de l’épisode Macron.
La situation sera devenue insurrectionnelle et nul ne sait où cela mènera.
Quant à la logique ultra-libérale et les ultra-profits qui vont avec, ils disparaîtront peut être pour quelques temps. Mais n’ayez pas de doute. Ils reviendront.
Le culte du Veau d’Or ne s’éteint jamais !
Reste à souhaiter que tout cela ne soit que le récit d’un malade, les interprétations incohérentes et fiévreuses tirées d’un mauvais rêve.
On dort si mal l’estomac vide et je n’ai plus de beurre dans le frigo.