Une fois n’est pas coutume, commençons cet article par une petite blague assez connue :
Un indien observe longuement un trappeur couper du bois au début de l’hiver, dans le grand nord canadien.
Il s’adresse à lui et dit :
« Hiver très rigoureux ! »
Le trappeur, se fiant aux savoirs ancestraux de l’indien, pense qu’il serait prudent et opportun de revenir le lendemain pour une nouvelle journée de coupe.
Le lendemain, l’indien est encore là.
Il observe le trappeur couper son bois et dit avec assurance :
« Hiver très très rigoureux ! »
Le trappeur, bien qu’épuisé par ses journées, décide de revenir pour une troisième journée de coupe.
Le lendemain, l’indien, impassible, est encore là.
Il l’observe, les bras croisés et dit :
« Hiver, très très très rigoureux ! »
Alors le trappeur n’y tenant plus lui demande :
« Eh toi l’indien, qu’est-ce qui te pousse à dire que l’hiver sera si rigoureux ? »
Et l’indien de répondre :
« Quand visage pâle couper autant de bois, hiver très très très rigoureux ! ».
Autre blague, moins amusante :
Pour les indiens sans réserves (de gaz) que nous sommes, quand Première ministre aller aussi souvent sur les plateaux des médias gouvernementaux, hiver extrêmement rigoureux !
En effet, selon France-Info (le 31 août 2022) :
« Si la Première ministre Elisabeth Borne a exclu des coupures de gaz pour les ménages cet hiver, ce n’est pas le cas pour l’électricité . Des « délestages tournants » seront possibles en cas de pic de consommation, a-t-elle expliqué ... »
Il s’agirait de coupures, pardon, de « délestages » d’électricité, sectorisés, quartiers par quartiers, qui ne devraient pas durer plus de deux heures.
Promis, juré !
Simples promesses de néo-libéraux ou propos censés faire oublier la double frustration des pauvres malheureux qui se chauffent au gaz, lorsqu’ils seront victimes de ces coupures d’électricité ?
En effet, peut-être serait-il opportun que quelqu’un aille expliquer à cette brillante ingénieure générale des ponts et chaussées, que la grande majorité des chaudières « gaz » actuelles dites « chaudières à condensation » sont aujourd’hui truffées d’électronique et qu’elles ne peuvent, en aucun cas, fonctionner sans électricité.
Ainsi, avec du gaz mais sans électricité, point de chaudière et donc, point de chauffage ni eau chaude.
Les seuls à avoir encore de l’eau chaude sans électricité durant ces « délestages », seront paradoxalement les heureux possesseur de chauffe-eau électrique. ;)
Cette eau à haute température reste chaude durant plusieurs heures tant que l’on ne vide pas entièrement le ballon d’eau chaude.
Pour tous les autres, la douche sera à prendre froide et dans le noir s’il vous plaît.
C’est le prix à payer pour mettre l’économie russe à genoux !
Paroles de Bruno Le Maire.
C’est pourquoi, durant ces fameux « délestages », une part non négligeable de la population française devra s’inspirer de la communauté amish, en faisant chauffer l’eau sur le foyer.
En l’occurrence, la plaque gaz ou la gazinière.
Plaque allumée avec de bonnes vielles allumettes, un briquet ou un allume gaz, car celui de la plaque « gaz » ne fonctionnera pas (sans électricité), CQFD.
Si le « délestage » a lieu après le couché de soleil, Emmanuel Macron n’est pas loin de préconiser l’achat de lampes à pétrole ou de bougies.
On en trouve de très jolies sur Amazon ou sur le bon coin !
Une question encore plus majeure est de savoir combien de temps encore, combien d’hivers longs et rigoureux, Emmanuel Macron et ses gouvernements vont faire passer aux françaises et aux français.
A moins que d’ici là, la terre toute entière n’entre dans un hiver bien plus long :
L’hiver nucléaire d’un prochain docteur « Folamour » ayant eu la bêtise de se prendre pour Dieu.
Le fait que notre président de la république ait récemment évoqué « Vulcain » en parlant de lui au cours d’une interview, n’est pas pour rassurer !