En réalisant ce montage, j'ai pensé à La Métamorphose, de Franz Kafka.
"Cette longue nouvelle décrit les mésaventures de Gregor Samsa, un représentant de commerce qui se réveille un matin transformé en un "monstrueux insecte". À partir de cette situation absurde, l'auteur présente une critique sociale, aux multiples lectures possibles, en mêlant thématiques économiques et sociétales et questionnements sur l'individu, le déclassement, la dépendance, la solidarité familiale, la solitude et la mort. Le lecteur prend progressivement conscience que la métamorphose décrite dans l'histoire n'est pas celle de Gregor Samsa mais celle de ses proches."
Wikipedia
Quelles questions sociétales et psychologiques pose cette invasion soudaine ?
A quelle métamorphose de la société assistons nous ?
Sur Cnews, Pascal Praud n'hésite pas à voir un lien avec son sujet favori, l'immigration, même s'il revient un peu plus tard sur sa déclaration, en expliquant qu’il parlait en réalité du tourisme.
""Est-ce qu'on sait pourquoi il y a plus de punaises de lit aujourd'hui ? Est-ce lié à l'hygiène ? Je vais poser toutes les questions... Il y a beaucoup d'immigration en ce moment. Est-ce que c'est les personnes qui n'ont pas les mêmes conditions d'hygiène que ceux qui sont sur le sol de France qui les apportent, parce qu'ils sont dans la rue, parce que peut-être n'ont-ils pas accès à tous les services comme les autres ? Est-ce que c'est lié à cela ?"
Source
Cela m'étonne un peu que nous n'ayons pas des prédicateurs parcourant les rues en criant que nous assistons à une punition du Ciel, tant les similitudes avec la IVe plaie d'Égypte sont nombreuses... Par où avons-nous pêché ? Par l'expansion des déplacements, par nos insecticides qui les ont rendues résistantes ?
Lorsque l'insecte paraît, le cercle de famille
Se disperse à grands cris ; sa carapace qui brille
Fait ciller tous les yeux,
Et les plus lisses fronts, les plus liftés peut-être,
Se ravagent soudain à voir l'insecte paraître,
Pullulant et nombreux.
Victor Kafka
Cette image m'a également fait penser à Métro 2033, un roman post-apocalyptique de Dmitri Gloukhovski que je vous recommande.

Agrandissement : Illustration 1
