Commençons par le plus simple
Les smartphones, voilà un opium des peuples particulièrement redoutable. A prendre les transports en commun, il ne peut pas nous échapper qu’ils nous endorment, détournent notre attention de ce qui se passe dans la « vraie » vie au profit d’une autre en tous sens virtuelle, nous mentent très souvent, nous lavent le cerveau. Ils ne nous rapprochent pas de personnes lointaines, mais nous éloignent de notre voisin de train ou de chaussée comme de notre famille.
Il faut mettre fin à l’aliénation et reprendre le contrôle de nos vies.
Le premier acte consistera à couper ce flux d’« informations » et de divertissements qui nous assaille ; ouvrir un livre qu’on aura choisi. Pour le moment, tout livre fera l’affaire même si, bien sûr, dans l’offre pléthorique qu’on nous propose, assez peu sont véritablement dignes d’intérêt.
Alors, on réfléchira un peu, on s’évadera beaucoup ; des idées, des rêves, des fulgurances, des contemplations, nous emmèneront là où rien d’autre peut nous pousser. On se réveillera un peu.
Et une fois la somnolence et son ivresse passées, il s’agira de passer à l’acte 2 pour sortir du cauchemar et espérer l’émancipation.