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Billet de blog 10 février 2014

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Nous- Peuples spectateurs.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le philosophe George Santayana a dit : « Ceux qui ne tirent pas les leçons de l’Histoire les répètent ». 

Aujourd’hui, la plupart des gens voient les événements qui causent les problèmes (violence, drogue, pauvreté, corruption, addiction, etc.., mais rares sont ceux qui ont une « vision globale » de la situation ! 

Il y a plus de 200 ans, le célèbre historien anglais Edward Gibbon soulignait les principales causes de la chute de l’ancien Empire romain : l’amour du luxe, un fossé croissant entre les riches et les pauvres, une obsession pour le sexe, une volonté accrue de bénéficier d’aides financières gouvernementales et de vivre aux frais de l’État. 

Au cours de la seconde moitié du 20ème siècle, ce même phénomène est devenu de plus en plus visible parmi les nations occidentales.

Dans son livre intitulé When Nations Die, Jim Nelson Black décrit les tendances retrouvées dans les empires qui ont disparu de la scène mondiale : la montée de l’anarchie, la perte de la discipline économique (augmenta­tion de la dette), la bureaucratie, la baisse de la qualité de l’éducation, la décadence des croyances religieuses, la mon­tée du matérialisme et de l’immoralité, l’affaiblissement des fondations culturelles, la dévaluation de la vie humaine, le manque de respect envers ceux qui gouvernent, les valeurs, la famille et les institutions. Toutes ces tendances ont dramatiquement fait leur apparition et se sont propagées au cours des 50 der­nières années dans les nations occidentales pourtant dites « chrétiennes ».

La domination des États-Unis et de la Grande-Bretagne sur la scène géopolitique mondiale s’étiole face à la mon­tée de la puissance économique et militaire de la Chine, de l’Inde de la Russie et d’autres pays autrefois relégués au rang de simple « spectateur ». En outre, les grandes puissances occidentales dépendent de plus en plus des emprunts et des importations énergétiques de leurs voisins. Cela n’est pas de bon augure pour ces nations qui sont également en train d’imploser ! 

Il est peut être temps que les peuples "spectateurs" commencent une véritable introspection sur leurs valeurs, leurs forces et les axes de progrès pour envisager l'avenir de leurs descendance. Le modèle de société dans laquelle nos enfants vivront sera ce que nous décidons aujourd'hui. Quelle relation avec l'environnement? avec l'autre et sa différence ou son métissage? quels valeurs sociales? quelle économie? pour quel marché?

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