Le paradoxe de l'apprenti-sorcier

Entre principe de non-ingérence et accueil nécessaire des réfugiés, la marge est étroite pour ne pas faire le lit des dictatures. Car face à la fuite massive de leurs populations, comment espérer une prise en charge des peuples par eux-mêmes, pourtant seule solution laissant entrevoir des retournements de situations pérennes assortis d'équilibres viables sur le long terme ? Sans compter qu’avec les épreuves que nous subissons et l’instauration de l’état d’urgence, paradoxe de l’apprenti-sorcier, les armes de la démocratie vont à l’encontre de ses principes fondamentaux. Alors si la démocratie ne dispose pas des outils intrinsèques propres à assurer sa pérennité, comment espérer l’imposer dans des parties du monde où règne le chaos ?