Pendant ce confinement délaissant le pop-corn et le coca-cola
Pour (re)lire du Émile Zola ce temps finalement
Nous amène a affiner nos esprits Et ainsi repenser le monde
Car notre mutisme a eu raison des chants d'oiseaux
Que nos enfants ne connaitront plus, confinés nous l'avons toujours été
D'une servitude volontaire au capitalisme effréné le venin de cette société dont nous sommes tous
Des vaccins en puissance ce temps laisse aller la réflexion
Qui désavoue les politiques d'agir pour l'intérêt général
Car la société civile trouve les solutions tandis qu'ils entretiennent les problèmes
En vue d'élections dont ils sont les prestidigitateurs
Dans le cadre de cette politique spectacle, pitoyable gouvernement de Kaamelot
Dont le vivre-ensemble semble être l'obstacle de leur projet de dissension
Le vote dites-moi, ce bout de papier qui disparaît dans une boîte
Comme nos voix qui tombent dans l'oubli, avec pour seul motif d'avoir misé
Sur le mauvais cheval, muselant en silence toutes nos libertés d'actions collectives
Oui cette illusion a de beaux jours devant elle que le vote soit blanc ou non
Quel que soit notre bord politique a-t-on vraiment envie
De transformer cette planète en un immense centre commercial
Avec le parking qui va avec pour parquer une morale au rabais
Friante de Nutella et de Black Friday Loin des ateliers de misère du Rana plaza
En France on trouve plus de masques à Halloween qu'en cette période de pandémie
L'heure est a l'organisation pour faire abdiquer ces politiciens irresponsables
Qui nous renvoie à la solidarité nationale, eux qui ont tant fustigé le service public
À grand coup de matraques, de balles LBD, de bombes lacrymogènes
Et autres propagandes médiatiques demeurent désormais sceptiques
Quand au revers du confinement, puisque nous payons plus d'impôts
Que les multinationales, pourtant on nous fait croire qu'elles sont indispensables
À notre bonheur tandis que leur philanthropie insidieuse se frotte les mains en période de crise
Maquillant le retrait de l'État qu'elles comptent volontiers remplacer tout ça grâce à nos impôts
La part de la valeur ajoutée qu'on nous laisse pour mieux nous la reprendre
Sous formes de diverses taxes, et autres fonds, sensés ruisseler mais qui visiblement
Se heurt à l'appât du gain sans limite du néo-libéralisme
Mais ne vous inquiétez pas tout va bien, bientôt ce cirque existentiel reprendra
Avec ses artifices propre à cette société, ce grand manège de la consommation
À nouveau il y aura du pop-corn et du coca-cola sous une pluie de feux d'artifices
Illustrant cette joie éphémère qui fige notre existence sous-vide
Alors qu'unique nous le sommes déjà, quand nous formons un tout pluriel
En nous interpellant sur ce pouvoir d'insurrection qui nous incombe
D'avoir délégué au capitalisme le soin de dessiner les traits de notre humanité
Dorénavant victime d'un portrait insipide, d'une modernité aliénante aux accents totalitaire
Dessinons ensemble les contours de cette nature humaine, dénaturée par l'intérêt privé
Faisant notre cette volonté qu'un jour prochain ici comme là-bas
Nous porterons ensemble sur le monde un regard éveillé comme rendez-vous historique
D'être les gardiens temporaires de cette maison commune, comme planète
D'entretenir, ses fondations comme étant le seul avenir qui prévaut
De respecter et craindre ces montagnes et ces lagunes que l'on se doit d'honorer
Comme seul et unique Dieu