
Agrandissement : Illustration 1

Ô mon pays,
Paradis oublié dans un océan de souffrances
Face aux promesses rêvées, non tenues comme les étoiles brillent
Dans un monde qui ne change pas
Nos cœurs brûlent d’envie d’écrire une page nouvelle
Pour que nos âmes en émoi éclosent, s’émerveillent
Mais cette page ne se tourne pas,
Dans cette vie qu’on nous impose
D’un destin aussi fuyant que la démocratie nous échappe
Les paroles sont telles des clés
Qui cherchent ce sens, perdu
Sur cette île qui n’a de lointaine
Que la distance qu’on impose aux autres
Où seuls nos espoirs nous forcent à croire
Que nous sommes de belles personnes
Nous n’avons pas à avoir honte de ce que nous sommes
Nous sommes de belles personnes
Nous portons des valeurs bien plus riches
Que tout ce qu’on nous a déjà pris
Nous portons des valeurs bien plus riches
Que cette haine qu’on nous impose et qui toujours nous divise
Nous portons des valeurs bien plus riches
Que cette société capitaliste et coloniale
Où la dignité ne suffit pas