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Billet de blog 6 avril 2020

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Le virus de la défiance

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La coronavirus fait suite à un climat de défiance envers les vaccins de part et d'autres dans le monde ( Inde Afrique Usa France ). À titre d'exemple cas d'infertilité chez les femmes en Inde suite au vaccin proscrit par la Bill Gates Foundation, cas d'autisme chez des enfants aux USA dû selon certaines études à la présence de métaux lourds etc... Si le Sud est privilégié pour tester ces soi disant remèdes sous couvert de mesures hygiénistes. Il est surtout un lieu géographique qui concentre une large partie de la population mondiale . Les institutions supra-nationales comme le FMI la Banque Mondiale l OMS sont friantes de la théorie de Thomas Malthus qui insinue que la population de la planète est trop importante compte tenu de ses ressources. Cette théorie vient conforter celle de la sélection naturelle de Darwin comme quoi seul les plus aptes s'en sortent.  Ces deux théories évolutionnistes précédemment évoquées, viennent influencer en toile de fond comme culte de la compétition, les politiques d'austérités, et autres politiques d'ajustement structurel, prônés par les institutions supra-nationales, pour asservir encore plus la société civile, au seul bon vouloir du "marché unique ". Le capitalisme nécessitant une force productive vigoureuse pour sa pleine expression, et surtout peu onéreuse, le reste n'est que secondaire, si ce n'est de considérer la redistribution ( la protection sociale, justice sociale ) comme parasite. Dans le but de favoriser un retrait de l'État et ainsi renvoyer les individus face à leurs échecs d'ascension sociale. Étant donné que le marché serait l'entité transcendantal qui régulerait non seulement l'activité économique mais la vie en général, en sa qualité présumé d'être "auto-régulateur". À comprendre ici garant d'une certaine égalité des chances à travers l'entrepreunariat, faisant ainsi taire la violence du capitalisme.  Hormis que le capitalisme n'a rien de naturel et préssent la grogne populaire qui se mobilise. Du fait que ce régime économique  tire profit des inégalités qu'il prétend lutter . Tandis qu'il est inexorablement reconduit comme étant la solution est en aucun cas le maux de cette société; voire institue la croissance comme seul chemin qui mène  au bonheur. La pandémie actuelle est en train de faire taire les bienfaits d une mondialisation jadis " galopante ". Nous faisant dorénavant  basculer  vers un multi-latéralisme patent. Ne poussant pas la naïveté jusqu'à croire que cet nouvel ordre mondial sera plus humain, en privilégiant une économie locale. Dans la mesure où le néo-libéralisme comme système s'adapte à toutes conjonctures. Le coranavirus n'a fait que montrer au grand jour le degré de déresponsabilisation de certaines de nos élites trop occupées a conforté l'intérêt de leurs mécènes . Les ingrédients du climat de peur que sont le terrorisme, les maladies, l insécurité véhiculés par la propagande médiatique, ne font plus autant le succès de la recette de domination et de contrôle social . La société civile se conscientise, s'organise pour palier à la chute de l'État providence. À savoir un manque cruel de moyens dans le service public renvoyant de fait le pouvoir face à ses responsabilités, pour ne pas dire sa culpabilité. Lui qui est pourtant  en charge d'assurer le bien-être national et dont la position apparaît aujourd'hui de plus en plus illégitime ...

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