Jean Michel GUIART (avatar)

Jean Michel GUIART

Doctorant en sciences sociales

Abonné·e de Mediapart

674 Billets

0 Édition

Billet de blog 6 septembre 2024

Jean Michel GUIART (avatar)

Jean Michel GUIART

Doctorant en sciences sociales

Abonné·e de Mediapart

Barnier, où le retour des vautours

Jean Michel GUIART (avatar)

Jean Michel GUIART

Doctorant en sciences sociales

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Voilà, le nom qu'on attendait comme clap de fin d'une loterie ministérielle sans fin ; Michel Barnier qui hier encore traitait Macron de tous les noms, le voilà qui lui lustre l'épaule. C'est dire si des politiques sont plus fidèles à leurs privilèges de classe qu'au peuple qu'ils sont censés représenter. Vu que Barnier incarne dorénavant, la barde d'une Macronie qui tangue d'un centre droit à l'extrême droite, vers une direction sécuritaire et libertarienne, laissant le peuple sans voix. Au grand dam d'un Jordan Bardella qui occupa les podiums avant de se faire grand remplacer par les jeux olympiques et paralympiques.

Comment peut-on faire du neuf avec du vieux ? Macron qui incarna pourtant des envies de renouveau, nous recycle les libéraux de service. Un groupe LR qui hier encore était en pleine guerre de bouton, avec leur meneur de troupe qui en pleine montée de caprice, faisait une mutinerie tout feu tout flamme. 

Avec la nomination de Barnier comme premier ministre, Macron s'impose en montagne d'égo d'où le peuple français serpente une avalanche de mépris. Et, forcément, il y aura de la casse. Qu'est-ce que cela dit du respect de la démocratie et d'un exercice du pouvoir qui est concentré entre les mêmes mains ?

Face à une opinion publique qui redescend de son effervescence due aux Jeux olympiques. De sorte qu'après des noces olympiques, le divorce de Macron et des français semble acté, dès que les invités tournèrent les talons. Quand le prétendu inconsolable Macron nous prépare sous des airs fascistes un divorce à l'italienne qui est loin de ravir ce qu'il reste d'argenterie. Les français risquent alors de ressortir dans la rue, les casseroles, à défaut d'avoir des faucilles et du goudron. Car, sans le pain et les jeux, pas sûr que Macron ne fasse de vieux os. Par ailleurs, on a vu pendant l'ouverture des J.O, une Marie-Antoinette donnait de la voix, la tête entre ses mains. Une scène non pas d'avant-garde, mais peut-être bien prémonitoire dans un pays enclin, paraît-il, à clamer haut et fort ses droits et son vœu de justice. 

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.