L'Éveil Oceanien s'est rallié avec le parti Calédonie Ensemble pour faire tomber le XVII gouvernement de Louis Mapou. Calédonie Ensemble qui lors de mandats avait briller d'emplois fictifs revient donc sur le devant de la scène, avec la légitimité que nous leur connaissons. Dernièrement ce parti a fait peau neuve en critiquant ses enfants illégitimes qui les ont poignardé dans le dos, Metzdorf et Backes.
Peut-être bien que le parcours inspirant de l'aîné de L'Éveil Oceanien, à savoir Willy Gatuheau donne de l'entrain à cet Éveil en mal de représentations. Puisqu'à l'image de monsieur Gatuheau quand on est à la droite du maître on ne craint personne, surtout pas la justice. Ceci dit, on aurait aimer voir si monsieur Gatuheau chante aussi bien la marseillaise sous la douche du pénitencier, en s'échangeant la savonnette avec son fan club à huit clos.
Quoi qu'il en soit, je n'ai pas de sympathies particulières pour Louis Mapou mais j'ose à croire qu'il méritait mieux. Certes Louis Mapou n'est pas Nelson Mandela quand on sait que son frère a mis le feu aux poudres lors d'une manifestion. Mais, son frère n'a jamais été traité de terroriste et il a échappé à la justice comme par magie alors que ses pairs ont été extradé sans présomption d'innocence, à l'heure qu'il est, le frère de Louis Mapou doit se faire tout petit. Dans tout les cas, commencer l'année en faisant tomber le vieux Mapou qui avait tenu bon la barre pendant une crise du covid et les dernièrs événements que l'île a connu. Quand on se souvient d'un Vaimu'a Muliava, tête baissée mimé un semblant d'humilité, devant un Louis Mapou qui prenait le micro, devant le gouvernement lors d'une manifestation contre le dégel avant les troubles sociaux d'avril 2024 ; pour ensuite poignardé Louis Mapou le lendemain de Noël de cette même année, sachant que le pays manque de défibrillateurs, comment dire qu'on a connu mieux en terme d'incarnation de valeurs océaniennes.
Si Calédonie Ensemble a pour enfants illégitimes Backes et Metzdorf, Union Calédonienne a pour enfants illégitimes l'Éveil Oceanien qui pactisent avec ceux qui sont peut-être moins à l'extrême de la droite dure locale mais assez à droite pour ne pas considérer les océaniens comme leur semblable, ou feint de le faire le temps d'élections pour en sortir les grands gagnants. En tenant les oppressés en laisse, via des emplois fictifs et/ou en jettant des cartons de poulets à la gueule des fauves. De ce fait, L'Éveil Océanien avait rejoint à la première heure l'Union Calédonienne via le vœu partagé d'une troisième voie. Vu que l'Union Calédonienne portait historiquement ce voeux d'une troisième voie depuis Mathusalem, l'arrivée de sang neuf incarnée par une force politique vive comme L'Éveil Océanien, c'était du pain béni pour une Union Calédonienne vieillissante qui semble s'être endormie sur sa ligne politique.
À croire que l'Éveil Océanien s'est réveillé, du soir de Noël, légèrement amnésique, avec la gueule de bois, dans les beaux mais sale drap de Calédonie Ensemble ; en voulant tuer leur père qui serait contre une telle union avec un couteau aiguisé par la soif de pouvoir de Calédonie Ensemble. Tuer celui qui a portés aux portes du pouvoir, un Éveil Océanien ne voulant plus vivre dans l'ombre du père. L'Éveil Océanien qui s'était pourtant libéré des chaînes loyalistes, en rejoignant ses pairs, à fait marche arrière pour tenir le fouet. À force de jouer les faiseurs de roi, L'Éveil Océanien risque d'en être le bouffon à l'image de François Bayrou qui a du nommer Manuel Valls ministre pour se donner une once de légitimité à côté du paria Valls.
Milakulo Tukumuli dans son interview du dimanche 5 janvier 2025, à NC 1ère s'est félicité de la nomination aux Outre-mers de Manuel Valls. Comment on peut se se féliciter de quelqu'un comme Valls qui a trahit maintes fois sa parole, sa famille politique et sa patrie. Davantage après une question du dégel électoral qui nous a été imposé par une Métropole qui est revenue sur sa parole pour ensuite nous imposer un ministre qui n'en a pas.
Et, en parlant de paria les loyalistes en compte une bonne panoplie, avec un Phillipe Blaise quand on entendu traité l'Union Calédonienne de " nazi noir ", alors que ce même Philippe a plusieurs têtes blondes aux yeux bleus dans son répertoire, on se dit que c'est fort de café surtout que Médiapart le suspecte d'être le chef d'une milice. Tandis que techniquement au niveau politique, le seul " nazi noir " de l'île c'est Simon Loueckhotte qui en rejoignant le Rassemblement National fait décidément honneur à ses origines et vu son embompoint il semble toujours avoir la côte, pour manger à tout les râteliers.
Vous l'aurez compris la politique ça n'est pas les Feux de l'amour plutôt un univers impitoyable à la Dallas. La scène politique néo-calédonienne via son bipartisme fait office de légende urbaine qui n'en est pas une, tant sur le bitume jusqu'à l'assemblée, cette scène n'offre par nature pas 10 000 options. Selon des partis qui sont au pouvoir depuis 150 ans. Quand bien même, la politique est un jeu d'alliances, il y a des alliances plus noble que d'autres et il y a l'art et la manière de les faires mais surtout de les défaires.
D'autant plus qu'on ne redore pas son blason en faisant du bouche à bouche à des canards boiteux qui ne sont bon qu'à passer à la casserole. On ne redore pas son blason, en redonnant vie aux partisans d'un statu quo aliénant, acculturant et ethnocentré comme vecteur d'une stabilité à sens unique qui a conduit et conduira aux mêmes troubles que ceux que nous venons de connaître.
À cet effet pas sûr que prôné la stabilité auprès de ceux qui ont participé à ruiner le pays, ça donne des gages de légitimité auprès de la population locale particulièrement auprès des plus démunis. Or, comme le laisse entendre Emmanuel Macron " ceux qui ne sont riens ", n'ont de fait, pas de poids dans une démocratie capitaliste qui ne connaît que le pouvoir de l'argent. Si bien qu'au bord du naufrage les rats quittent le navire pour assurer leurs arrières, en faisant les yeux doux à une colométrie qui a vu certains d'entre eux grimper les échelons sociales du statu quo colonial pour espérer capter les dernières subventions d'un Empire sur la banqueroute.