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Billet de blog 8 novembre 2021

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Memento mori II

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Avec la misère comme Dieu l'enfer n'est plus très loin

À la croisée des chemins la vie du moins ce qu'il en reste

Rien pour briller ici bas si ce n'est l'éclat

D'un rêve inachevé reste à savoir si la volonté est au rendez-vous

Vivre hors de cette pénombre pénible servitude qui asservit les âmes en peine

En panne de sentiments qui ne démentent pas un parfum de liberté

Fuir la vie est ainsi faite fuir le temps fuir la mort 

Puissent les dieux accueillir avec bonté ceux qui ne sont plus 

Loin du chemin où le désespoir guette

Vivre à crédits d'espérances voir la beauté du monde

Cette âme d'enfant une lumière sans prétention aucune assurément éclaire les médisants les sceptiques

Laisser le temps finir cette peine insondable 

Celle d'un corps ne contenant plus l'espoir vivre en dehors de la peur de se perdre ici-bas

La nuit tuera le jour les démons se déchaîneront à nouveau par une passion dévorante de vivre 

La morale une bougie pour nous éclairez durant cette longue nuit de doutes qu'est la vie

Toutefois avant que le rideau ne tombe je goûterais au désir aussi éphémère soit-il

Pour ne plus entendre chanter les sirènes du regret qui ont trouvé refuge dans les profondeurs de mon âme

Ce n'est pas que je sois insensible à leurs charmes ni à leurs sérénades mais les jérémiades nous mènent la vie dure

Je cherche en vain du courage au fond de cette bouteille posée sur le rivage d'une mer d'ivresse 

Au loin les oiseaux portent ce paysage en éveil

À vrai dire il n'y a pas d'horizons que la beauté ne saurait atteindre 

Je m'en remet à sa paisible présence car elle a su taire les maux 

Désormais disciple de la beauté du monde 

Mon coeur s'est perdu au son des dunes nomades

Par le confort de l'émerveillement mon plaisir s'étreint

Autour de ce nouveau moi

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