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Billet de blog 11 août 2021

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Le château au loin II

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

À la croisée des chemins, la lumière rationne l'espoir, face aux douleurs qui font rage dans l'âme et conscience, de ceux envers qui le mépris prospère.  Les infortunés ceux dont les miettes peinent à satisfaire, une vie qui consiste à courber  l'échine. Pour le compte de nobles, dont l'allégresse témoigne une avidité sans fin, grâce à ces vies qui ne comptent que pour réclamer des deniers. Loin d'une révolution qui jadis abolit les privilèges. Certains diront qu'il est temps que le peuple se lève d'un pas décidé, vers le château. 

À grande foulée, le château n'est pas bien loin, mais gare aux chiens de garde du pouvoir qui n'ont de chevaleresque que les fresques d'hémoglobine laissées sur le pavé, de femmes , d'enfants, d'handicapés qu'importe. Du moment qu'ils matent la foule pour le compte de ceux qui accentuent le malheur, la pauvreté et la maladie .

Ce roi jupitérien fait valoir son titre, devant une cour acquise à sa cause. Une noblesse avide de privilèges dictant ses volontés par un mépris de classe, l'aversion des nobles pour la populace. Le jour où les têtes couronnées subiront le revers de leurs calomnies, eux qui propagent terreurs et infamies. La mort prendra leurs vies comme on souffle une bougie, sous le poids accablant du métal, dans le bruit assourdissant, de la foule qui clame le châtiment. Voir la tête du roi ricoché sur le plancher, ce sang de hautes lignées n'aura dès lors, rien de divin, seul ce sentiment de justice l'est, aucunes larmes ne sera versées, ni enterrement en grandes pompes. Pour celui qui se prétend soleil alors qu'il n'est que crapulerie, votre règne prendra fin par votre flétrissure majesté, coupable d'avoir abandonné votre peuple à la peste. Tandis que vous vous faisiez la part belle, de l'impôt à la gabelle, avec vos bons amis qui y-a-t'il de noble dans cette perfidie ?

Le sang appel le sang comme dernière leçon, messire, sachez qu'il n'y a pas pire qu'un peuple en colère, car dans les chaînes, naît la solidarité et se nourrit la révolte.

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