Jean Michel GUIART (avatar)

Jean Michel GUIART

Doctorant en sciences sociales

Abonné·e de Mediapart

676 Billets

0 Édition

Billet de blog 12 octobre 2021

Jean Michel GUIART (avatar)

Jean Michel GUIART

Doctorant en sciences sociales

Abonné·e de Mediapart

Mariage à l'africaine

Jean Michel GUIART (avatar)

Jean Michel GUIART

Doctorant en sciences sociales

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le dernier sommet France Afrique en date s'est tenu à Montpellier. Sans la présence de présidents africains, fut-elle inutile, devant le patron de la France-Afrique tenant sa position centrale ( un Emmanuel Macron peu avare de sourire narquois et de rhétorique paternaliste). Face à lui, une société civile africaine s'exprime vigoureusement via des éléments de langage propre à l'émancipation, dans la coopération.
Pas de quoi faire vaciller Macron de son piédestal impérialiste, il y a de ces statues, de ces statuts qui trouvent leurs forces dans une domination qui des siècles durant se modernise, de l'esclavage, à la dette des pays du tiers-monde, de l'aide au développement au franc CFA.
Macron est interpellé par une jeunesse africaine éclairée et éclairante sur les questions ( entre autres) d'aide au développement en Afrique qui asservit plus qu'elle n'émancipe. Lui qu'on qualifie de jupitérien, tant il a du mal à parler à son peuple ( mis à part deux blogueurs qu'il emmène en balade dans son jardin présidentiel).
Ce Sommet est un " coup de com " à grande échelle, un The Voice spéciale pour afro, afro-descendants, en mal de reconnaissance. Un sommet relayé dans la presse française en catimini, car l'heure est à la théorie du grand remplacement. Ce sommet est historique pour une jeunesse africaine triée sur le volet, dans un hexagone où le climat politique tolère de moins en moins la diversité. En réponse aux demandes d'empowerment d'autonomisation de la société civile africaine, un fond pour la démocratie sera crée. Bien que la démocratie ne veut plus dire grand-chose, vu les dérives fascisantes du pouvoir en place en France, dû à une crise sanitaire qui a eu raison des libertés individuelles.
Un Sommet qui souhaite en finir avec les effets d'annonce par d'autres effets d'annonce. Un sentiment de déjà vu qui " sape comme jamais ", l'espoir de ceux qui ne croient plus au bon vouloir d'institutions néo-coloniale, mais qui via ce sommet cherchent à tuer, si ce n'est à amadouer le "père".

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.