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Billet de blog 12 novembre 2021

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Comment rester soi, dans une société de faux-semblants

Faire bonne figure, la norme face à une planète en déclin

Le coût à payer d'une morale au rabais, emballée sous vide de sens

La consommation, pour exprimer la peur de mourir

Consommer pour exister, consommer pour tuer

Alors, tuons ces vies qui s'agitent, dans l'ombre de nos besoins

Tuons cette dette qui nous mène la vie dure

Tuons cette vérité qui n'a de réel que la folie ambiante

Tuons ces représentations qui dénigrent ces autres

Tuons cette passion dévorante de vivre, dans une aveuglante luxure

Revenir à la normale afin de se retrouver, mais pour cela faut-il déjà se connaître ?

Alors, fuyons cette aride civilisation 

Fuyons l'outrageux centre-ville

Fuyons pour mieux se perdre 

Fuyons pour mieux se retrouver

Fuyons pour mieux se libérer

Soyons silence, éthique, lueur 

 Plénitude, chemin de paix  

Soyons refuge

Trouver le pardon, honorer le vivant 

Soyons promesse 

Devoir esthète qui flirte avec l'espoir 

Car l'absence de Dieux nourrit un sommeil bercé

Par de faux prophètes à la lumière de l'affect

À l'ombre d'un sens sûr

Le sort du monde témoigne un silence

Suspendu aux larmes d'un précieux souvenir

De ceux qui auront vécu le moindre mal

Il nous faut nous abriter d'une pluie torrentielle

Nos ailes telles des battements de cils s'affaiblissent

Nos cœurs temporisent la peine

Les couleurs perdent de leurs éclats pour laisser place

Aux chants d'oiseaux qui résonnent encore dans cette cathédrale

En attendant l'aube d'un espoir, ce jour nouveau sommeille 

Durant la longue nuit qui berce les esprits convertis à l'avarice

 Il nous faut souffrir 

Pour renaître, ivre d'une liberté farouche

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