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Billet de blog 13 décembre 2021

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Océanie espace d’un nouvel ordre géopolitique mondial

La France saura-t-elle enfin se décoloniser ? Par Wadewi WASHETINE, le 11 décembre 2021

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 De l‘aliénation du peuple autochtone à la raison d’état coloniale: la Polynésie française, poubelle nucléaire française

Depuis 1945, la France est l’un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, une place très défendue par les puissances dotées de l’arme nucléaire, mais convoitée par les nations souhaitant accéder au statut de puissance. Avec l’arme nucléaire1, la France dispose d’une position géopolitique dans une région potentiellement stratégique : le pacifique Sud. À partir de février 1960, la France effectue ses premiers essais dans le désert de Reggane en Algérie. Et après avoir perdu sa guerre « coloniale », elle crée en mai 1963 le Centre d’expérimentation atomique du Pacifique (CEP) en Polynésie française sur les atolls de Mururoa et de Fangataufa où seront effectués plus de 190 essais nucléaires durant 30 ans. La Polynésie va contribuer malgré elle à permettre à la France de confirmer son statut de puissance nucléaire moyenne et de puissance maritime2 par la présence d’une importante Zone Économique Exclusive (ZEE) dans l’Est du Pacifique (soit la moitié des 11 millions de km² de l’ensemble Français). Mais ces essais sont rapidement contestés par l’Australie suivie de plusieurs États indépendants du Pacifique* (cf. focus). Pour s’en défendre le Général de Gaulle déclara : « surtout, il ne faut pas attacher de l’importance à ce que les Australiens et les Néo-zélandais ragotent ou ne ragotent pas ! Qu’ils soient contre ou qu’ils soient pour, nous est complètement égal »3. Dès lors, la France va persister et se donner une image d’empire colonial arrogant, peu enclin au multilatéralisme. Charles Pasqua surenchérit en 1986 « nous n’avons aucune leçon à recevoir de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, ni sur le plan de la démocratie, ni sur le plan de la civilisation »4. Le 9 mai 1973, l’Australie et la Nouvelle-Zélande traduisent la France devant la Cour de justice internationale5. Elle cesse ses essais en atmosphère pour les poursuivre sous terre. La France ne se préoccupera jamais des dommages collatéraux causés par ces essais sur la faune, la flore, la santé humaine dans le Pacifique et surtout sur les cultures polynésiennes, dont l’identité autochtone est ancrée dans l’archipel lui-même et son océan. Pour créer et développer l’ensemble de ce dispositif nucléaire il aura fallu tout bonnement déraciner des peuples sans autres formes de reconnaissance de leur organisation, de leur patrimoine civilisationnel, de leur culture, de leur pratique humaine ancestrale. La loi Morin6 et le projet de loi 39667 ont montré les limites de la reconnaissance et de l’indemnisation des victimes. Il existe aujourd’hui un déni du préjudice sanitaire et les mesures en matière de préjudices écologiques sont inadéquates. Comme si les intérêts halogènes français étaient unilatéralement supérieurs à ceux des peuples autochtones, à leurs territoires, à leurs états. Comme si l’hégémonie de la cause nationale française est au-dessus de la condition humaine. Cette dernière est à géométrie variable - mais toujours en défaveur des colonies - puisque l’État n’a pas envisagé sérieusement de faire ses essais au large de sa ZEE sur la côte Atlantique ou dans une zone rurale de l’hexagone à faible densité démographique par exemple. Pourtant l’Australie, qui a procédé elle-même a des essais nucléaires dans des régions où vivaient des communautés aborigènes, a changé radicalement sa position historique raciste en reconnaissant les torts, les offenses commises en demandant pardon (discours de Kevin RUDD : « I am sorry ») au peuple premier et en encadrant il y’a peu, l’indemnisation des « stolen generation ». Lors de la dernière visite du président Macron en Polynésie (juillet 2021), il y a eu, certes, une reconnaissance de l’erreur, mais pas de pardon. Or, l’humilité et le pardon océanien ne se bornent pas à la simple reconnaissance d’une faute, c’est d’abord un cheminement. La position de principe sur la non-repentance des colons français dans le Pacifique traduit parfaitement ce mépris et la domination, qui barrent tout chemin décolonial vers les océaniens, leur réseau, leur région. L’attitude contemporaine du peuple australien illustre la nécessité de reconnaître les autochtones, l’importance de l’identité océanienne et la nécessité de se décoloniser.

La relégation des intérêts locaux pour des considérations géopolitiques “métropolointaines”: la Nouvelle-Calédonie “caillou” stratégique de la France

Après avoir servi pendant près d’un demi-siècle de colonie pénitentiaire, la Nouvelle-Calédonie continue d’être exploitée pour remplir deux missions stratégiques dans la défense des intérêts de l’empire colonial français.

Premièrement, elle offre un espace militaire et une position géostratégique dans le Pacifique Sud. Lors de la seconde guerre mondiale, elle a permis aux alliés de disposer en effet d’une plate-forme logistique de premier ordre qui a permis de remporter la bataille du Pacifique contre le Japon. Dans les années 60, elle a permis à la France de se placer sur le marché des métaux tels que le nickel, le chrome et le cobalt nécessaires à la reconstruction de la Russie et la Chine8. Cette demande exceptionnelle de minerais va doper le cours mondiaux des métaux, très favorable à la Nouvelle-Calédonie à partir de 1968 et connu sous le doux nom du « boom du nickel ». Un an plus tard, le nickel est décrété « métal stratégique » par l’État français, dans la foulée la loi Billotte9 reprend la compétence administrative du secteur des mines, détenues jusque-là par la Nouvelle-Calédonie. En réalité les Kanak - majoritaires à cette époque-là - ne devaient ni être autonomes, ni être indépendants, la perte de contrôle de la ressource minérale menace les intérêts stratégiques et militaires français10. Le 26 juillet 1971, Eugène Claudius-Petit vice-président de l’assemblée nationale déclara : « la Nouvelle-Calédonie est d’un exceptionnel intérêt militaire stratégique parce que c’est un bloc de nickel »11. L’année suivante, Pierre Mesmer alors premier ministre relance la colonie de peuplement en organisant une vaste opération d’immigration métropolitaine pour contenir voire étouffer les velléités d’indépendance (cf. Lettre du 19/07/1972 au secrétaire d’état des DOM-TOM Xavier Deniau).

Deuxièmement, la Nouvelle-Calédonie va servir de caution financière. En effet, pour la reconstruction d’après- guerre12, la France s’est vite retrouvée dans l’obligation d’apporter via ses possessions coloniales, des actifs en garantie aux prêts américains. Pour cela elle a engagé ses ressources minérales : plomb et graphite de Madagascar, manganèse du Maroc, diamant de l’Afrique noire, nickel et chrome de Nouvelle-Calédonie, etc.13. Gérard Bossuat14 parlera du principe de « contre-valeur » pour indiquer que les produits et marchandises américains, faisant partie de l’aide accordée aux pays européens dans le besoin, devraient être libellés en franc pour garantir la crédibilité de celui-ci sur le marché des changes et permettre ainsi à la France de se relancer économiquement. Le nickel calédonien devient une pièce maîtresse dans la garantie monétaire que la France doit engager auprès des États-Unis. Or les besoins sont trop importants, les importations de la France vont croître plus vite que ses exportations, et les dévaluations successives du franc français en 1958 et en 196915 vont s’inscrire exclusivement dans une démarche de correction de la balance commerciale et des paiements chroniquement déficitaires. Hormis le fait que la contribution minérale calédonienne n’était destinée qu’à constituer une réserve d’actifs-hypothèques pour garantir la solvabilité de l’emprunt contracté auprès des Américains, en aucun cas elle entre en ligne de compte dans la dévaluation du franc. Ce gage calédonien combiné au sacrifice polynésien sur l’autel de la puissance nucléaire française installe les deux pays – surtout les autochtones kanak et maohi - dans une mise au ban avec une surveillance militaire accrue. Au mieux ces derniers sont considérés comme des citoyens français de seconde zone, au pire comme de simples caractéristiques culturelles statistiques pour nourrir les données démographiques de l’INSEE. Dans les deux cas, les pays océaniens ne sont vus que comme des options territoriales au service de l’intérêt et l’unité suprême de la nation française. Cette relégation ne laisse pas de véritable lendemain bienheureux, serein, apaisé pour les peuples premiers et les « victimes de l’histoire »16 ; venues de gré ou de force participer au peuplement des territoires à coloniser.

L’axe Indopacifique français : une ambition hégémonique coloniale d’un autre temps…

L’affaire de la vente des sous-marins français à Australie le 15 septembre dernier a eu l’effet d’une bombe diplomatique, économique et militaire. Le message est clair, le nouveau centre d’intérêt économique et géopolitique se trouvant dans le Pacifique, les états et les territoires océaniens ne souhaitent pas d’ingérence et s’organisent par eux-mêmes avec leurs réseaux d’alliés de la zone Asie-Pacifique. La multilatéralité océanienne joue en faveur des pays de l’AUKUS (Australie, Grande Bretagne et États-Unis) : leaders naturels de la région. Du point de vue de ce réseau océanien, la légitimité française est très sérieusement interrogée du fait de son autoritarisme colonial et son axe indopacifique totalement hégémonique ; donc hors sol. D’autant que l’état français a toujours privé la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie d’un rôle diplomatique majeur dans un espace qui leur est pourtant propice.

Ce manque de recul et de discernement caractérise surtout une vieille habitude coloniale européo-centrée. Ce que faisait remarquer Russel Marshal, alors ministre néozélandais des affaires étrangères, à Bernard Pons le 9 mars 1988, lorsque celui-ci lui faisait part de son incompréhension quant à la position de la Nouvelle-Zélande contre les essais nucléaires alors qu’ils sont « du même côté » – en affirmant : « Nous ne sommes plus anglo-saxons, mais un mélange d’Européens et de Polynésiens. Nous vivons dans une société biculturelle. Nous nous sentons de plus en plus Océaniens. Nous vivons dans une région différente de l’Europe…»17. En attendant, les pays de l’AUKUS sont entrés dans une phase de quadrillage géopolitique de la région, en s’appuyant sur leurs relations avec les Pays et territoires océaniens. La guerre économique, politique et d’influence contre la Chine nécessite une démarche cohérente, qui ne saurait être battue en brèche par les seuls intérêts colonialistes de l’axe indopacifique français. Dès lors, la France déséquilibre le jeu régional avec sa contre-proposition, qui pourrait bien pousser les nationalistes océaniens, dont les indépendantistes kanak, dans les bras de la Chine. Les atouts que les collectivités françaises du Pacifique offrent (ZEE, minerais, environnement, biodiversité, identités, pratiques et réseaux kanak et maohi etc.), sont autant d’opportunités et d’avantages considérés par les grands pays de l’Océanie, Australie en tête18, au bénéfice mutuel et collectif. La Nouvelle-Calédonie et la Polynésie font partie intégrante de la région et doivent véritablement s’y inscrire, sans que les compétences dites exclusives étatiques n’entravent leur action. Le temps est venu de faire entendre les discours océaniens singuliers ancrés dans leurs réalités régionales, avec leurs sensibilités qui ne peuvent plus être dictées depuis Paris. La Nouvelle-Calédonie et la Polynésie peuvent parfaitement être multilatéraux et contribuer à la fois aux enjeux régionaux et nationaux.

Dorénavant, la France doit admettre que si elle veut continuer à exister dans cette partie du monde, elle va devoir déconstruire sa logique hégémonique et ses pratiques unilatérales fondées sur des privilèges coloniaux, clivants, totalement inadéquats aux actions collectives de réseau, donc accepter la légitimité océanienne des polynésiens et des calédoniens. Dans les années 1980, la considération « teintée de mépris caractérisé »19 de la France à l’égard du peuple Kanak, qui avait outré les différents responsables politiques et diplomatiques régionaux, ont perduré jusqu’à présent. À contrario, du propos de Bernard Pons (ministre des Outre-Mer 1986-1988) consistant à dénier le peuple Kanak 20 - ou à le reléguer au rang de simple communauté alors qu’il est le peuple premier - c’est par le peuple autochtone Kanak que va se régler la question française dans le nouveau centre géopolitique mondial. Ce même ministre des Outre-Mer incita le réseau diplomatique français à rallier Cuba, la Tunisie et les anciennes colonies d’Afrique pour contrer Jean-Marie Tjibaou dans sa démarche d’inscription de la Nouvelle-Calédonie sur la liste onusienne des pays à décoloniser. Cet épisode entraînera un effet immédiat de solidarité régionale* (cf. focus). En 1987, l’ONU inscrira la Nouvelle-Calédonie sur la liste des territoires non-autonomes et réaffirmera le droit inaliénable du peuple calédonien à l’autodétermination. Jusqu’en 2004 la France refusera de diffuser le rapport annuel sur le processus de décolonisation en cours sous forme de table ronde et d’Accords (successivement Nainville-Les-Roches, Matignon-Oudinot et Nouméa). À ce propos, c’est par le geste de reconnaissance du peuple kanak à l’attention des « victimes de l’histoire » (1983) que la notion de peuple calédonien est apparue sur le plan juridique international, c’est également à partir de ce geste du peuple colonisé que la France est entrée dans un processus de décolonisation pacifiée (1998). Enfin c’est par l‘identité et le réseau de relations océanien des kanak que les calédoniens existent dans le Pacifique, sinon ils ne seraient que de simples immigrants français.

Aujourd’hui, la France ne souhaite toujours pas favoriser la reconnexion de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie aux autres états, territoires océaniens ; privant ainsi les autochtones de leurs identités réticulaires. L’angoisse de perdre ses privilèges avec l’indépendance est encore prégnante, en témoigne les discours de la peur des colons français - toujours paternalistes, séparatistes, suprémacistes - en Polynésie et surtout en Nouvelle-Calédonie. Depuis la fin de la guerre froide, la France a continué d’être repliée sur elle-même, donc très éloignée des identités, réseaux, espaces et temporalités océaniennes. À présent, il va être difficile pour elle de s’imposer en Océanie. Encore faut-il qu’elle consente à prendre conscience de ce qui lui arrive, d’accepter la main tendue par les océaniens, en traitant d’égal à égal les colonisés. Encore faut-il que le gouvernement français n’instrumentalise pas une fois de plus le dossier calédonien dans les débats de la présidentielle de 2022 comme ce fut le cas lors des élections présidentielles de 1988. Encore faut-il que la France ne se dédise pas en revenant à nouveau sur l’autonomie rétrocédée, en signant l’arrêt pur et simple du processus de décolonisation pacifique de la Nouvelle-Calédonie. Encore une fois la légitimité du processus de décolonisation, du peuple calédonien, de l’action française en Océanie ne se justifie que par l’existence du peuple premier. Les États du Pacifique n’attendent plus de la France une quelconque participation dans un ensemble, où les véritables puissances régionales occupent le terrain, ils attendent simplement que la Nouvelle-Calédonie joue son rôle de pays océanien. Sa marche vers la souveraineté devient inéluctable et pourra de toute évidence se faire avec ou sans la France, mais sans aucun doute avec tous les pays de la région à ses côtés. Les artifices d’une indépendance réussie se trouvent essentiellement dans les liens, les filiations, les interdépendances passées, réactivées et à venir. Car c’est la seule issue digne pour consolider cette fraternité océanienne qui sera évidemment mise à rude épreuve dans le Pacifique Sud, devenu l’arrière-cour des grandes puissances de ce monde, où la guerre des mastodontes a débuté.

Par Wadewi WASHETINE, le 11 décembre 2021

*FOCUS : l’affaire du Rainbow Warrior

En juillet 1985, Greenpeace prévoit une action contre les essais nucléaires français en Polynésie et compte s’y rendre depuis Auckland avec son bateau le Rainbow Warrior. Il sera coulé par les services secrets français, et va constituer aux yeux du monde une transgression directe contre la souveraineté nationale de la Nouvelle-Zélande. Le Premier ministre français Laurent Fabius devra reconnaitre publiquement sa responsabilité et paiera une amende symbolique à Greenpeace d’un montant de 8 millions de dollars21.

Cet évènement va précipiter un mois plus tard plusieurs états insulaires à ratifier le traité de Rarotonga portant sur la dénucléarisation du Pacifique sud. La France n’en tient pas compte et continue ses essais dans la plus totale indifférence. Son refus de s’intégrer dans une région, où elle est étrangère, démontre à quel point la France souhaite conserver à tout prix son statut de puissance coloniale.

Enfin la Nouvelle-Zélande rejoint en 1987 l’Australie et les pays qui soutiendront à l’ONU l’inscription de la Nouvelle-Calédonie sur la liste des territoires non-autonomes22 ; donc des pays à décoloniser.

1« Le militaire : une histoire française », Claude Serfati, Février 2017, Éditions Amsterdam, (p.15)

2 Seconde puissance maritime après les États-Unis d’Amérique

3« C’était de Gaulle », Alain de Peyrefitte, 1997, tome 2, Éditions de Fallois, Fayard (p.124)

4« M. Pasqua : nous n’en tiendrons pas compte », Le Monde, 02 décembre 1986, (p.2)

5« Cour de justice internationale », 9 mai 1973, Essais nucléaires (Australie contre France) : https://www.icj-cij.org/fr/affaire/58 et « JUS MUNDI », 9 mai 1973 : https://jusmundi.com/fr/document/decision/fr-essais-nucleaires-nouvelle-zelande-c-france-arret-friday-20th-december-1974 (consulté le 25/10/2021).

6 https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000021625586/ (consulté le 25/10/2021).

7 https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3966_proposition-loi (consulté le 25/10/2021).

8« Rapport Sénat n°297 du 17 juin 1973 », Yvon Coudé de Foresto, (p.22)

9 https://www.legifrance.gouv.fr/download/securePrint?token=g6XqenVw@eDbFVY$y48X (consulté le 25/10/2021).

10« L’archipel de la puissance ? La politique de la France dans le Pacifique Sud de 1946 à 1998 », Sarah Mohamed-Gaillard, Mars 2010, (p.66)

11« Décolonisation ratée, indépendance avortée », Maurice Lenormand, Journal de la Société des Océanistes, 92-93, (p.144)

12 Deuxième guerre mondiale

13« L’aide américaine à la France après la seconde guerre mondiale », Gérard Bossuat, Vingtième siècle – Revue d’histoire – Janvier – Mars 1986, (p.23 à p.29) : https://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1986_num_9_1_1445 (consulté le 25/10/2021).

14 Professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université de Cergy-Pontoise (Val d'Oise). Il est membre du comité de rédaction de la Revue d'histoire de l'intégration européenne.

15« Débat monétaire autour de la dévaluation du franc de 1969 », European Journal of Social Sciences, XLV-137/2007, Bertrand Blancheton et Christian Bordes, juillet 2007, (p.213 à 232)

16 Concept énoncé en 1981 par le Front Indépendantistes pour caractériser le peuple premier, autochtone kanak. Lors de la table de ronde de Nainvilles-Les-Roches du 12/12/1983, il fut étendu aux indigènes asiatiques, océaniens et aux colons pénaux. Comme les kanak, ce sont les seules « vraies » victimes de la colonisation qui peuvent affirmer à leurs côtés leur existence propre en tant que peuple calédonien face au peuple français.

17 Rapport d’information Sénat n°293 du 25 janvier 2013 « la France dans le Pacifique : quelle vision pour le 21ème siècle ? », (p.64)

18 Centre française de recherche sur le Renseignement, « l’importance de la Nouvelle-Calédonie pour l’Australie et le reste du monde », Nicholas Floyd, Tribune libre n°10, décembre 2010 : https://cf2r.org/tribune/l-importance-de-la-nouvelle-caledonie-pour-l-australie-et-le-reste-du-monde/ (consulté le 25/10/2021).

19 « Les relations entre la France, le FLNKS et l’ONU (1986-1988) », Jean-Marc Régnault, 20août 2013 : https://www.youtube.com/watch?v=-ZFJr_8SmI8 (consulté le 25/10/2021).

20 JORF, compte rendu intégral, 22ème session, Jeudi 5 juin 1986, Sénat Débat parlementaire, (p.1347) : http://www.senat.fr/comptes-rendus-seances/5eme/pdf/1986/06/s19860604_1313_1384.pdf (consulté le 25/10/2021).

21« Rainbow Warrior : trente ans après », Franceinfo, 9 juillet 2015 : https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire/rainbow-warrior-30-ans-apres_991317.html (consulté le 25/10/2021).

22 https://www.un.org/dppa/decolonization/fr/about (consulté le 25/10/2021)

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