Laissez moi partir, laissez moi en finir De cette vie sans éclat Ne vous inquiétez pas
Je pars mais je ne vous quitte pas Je serai toujours là dans le coin de vos cœurs
Car les tourments ont eu raison du mien Je serai la brise qui caresse vos oreilles
La lumière qui illumine votre visage La pluie qui ruisselle sur vos joues
Nous nous reverrons dans une autre vie Nous aurons les mêmes conversations
Avec l'étrange sensations que ce moment a déjà existé
Je n'en peut plus de ce corps qui empêche mon âme d'éclore
Je veux m'en aller m'envoler de ce bas-monde pour l'au-delà
Un monde meilleur je ne sais pas En tout cas un monde sans souffrance
Laissez moi migrer traverser la seule frontière qui vaille
Celle entre ciel et terre car ici je ne puis toléré ce progrès insensé
Laissez moi donc assouvir ce désir de partir, d'en finir
Avec cette existence qui me ronge Laissez moi dans mes songes
Là où la beauté n'est pas une cruelle maîtresse Car l'amour n'a jamais frappé à ma porte
Nul ne sait son adresse C'est pourquoi la mort sera mon escorte
Elle seule peut combler ma détresse
Laissez-moi partir, laissez-moi en finir
Du torrent de mes larmes Ce mal-être constant qu'on appel dépression
Que les liasses de papiers ne suffisent à apaiser
Ne me voyez-vous pas dépérir souffrir de ce vœu d'en finir
Face à ce crépuscule langoureux Rejoindre l'infini
Remettre mon âme à l'univers par le nœud d'une corde ou le bout d'un canon
Si ce n'est le poison d'un mélange de médicaments
Qu'importe la suite je m'en irai
Comme je suis venu par l'image d'un cri
Je crierai mon envie de sortir de cette cage qu'est mon corps
Comment pouvez-vous penser qu'un oiseau en cage chante
Il ne chante pas il crie son envie d'être libre
Comme l'oiseau mon âme crie de l'intérieur de ma cage
Comme l'oiseau une fois délivrer je m'envolerai vers les cieux
Et comme l'oiseau je me cacherai pour mourir