Lecornu Premier ministre : les cornes d’un pouvoir à bout de souffle
Quand l’Élysée choisit Sébastien Lecornu pour incarner le nouvel exécutif, c’est un signal fort mais pas celui espéré. Derrière ce nom qui prête à sourire (« celui qui porte les cornes ») se cache une trajectoire, loin de l’apaisement promis. Nommé dans un contexte de grogne sociale et d’hémorragie parlementaire, Lecornu incarne le pari risqué d’un Macron affaibli, qui mise sur la fermeté plutôt que sur le dialogue.
De Bayrou à Lecornu : la continuité masquée d’un pouvoir en déroute
Avant lui, François Bayrou aura marqué les esprits mais pour de mauvaises raisons. Son passage éclair place Beauvau, entaché par l’affaire Betharam, aura confirmé l’opacité d’un exécutif qui navigue à vue. En le remplaçant par Lecornu, Macron ne fait que remplacer un naufrage par un ouragan.
Car Sébastien Lecornu n’est pas un inconnu des dossiers explosifs. Proche de Gérald Darmanin autre figure controversée, il s’est entre autre illustré ces dernières années par sa gestion brutale et unilatérale du dossier néo-calédonien. En forçant la question du dégel du corps électoral, contre l’avis des indépendantistes et des experts, il a contribué à enflammer un territoire déjà meurtri. Une méthode : la force plutôt que la négociation. Un résultat : la division, la défiance, et un cycle de violences dont personne ne sort grandi.
Macron, du rêve centriste au cauchemar autoritaire
Emmanuel Macron avait promis un pouvoir « ni de droite ni de gauche », moderne, apaisé, compétent. Aujourd’hui, le masque est tombé. Son exercice du pouvoir est vertical, méprisant, autoritaire. Les résultats des législatives de 2024, ignorés, les compromis rejetés, les corps intermédiaires contournés… La démocratie étouffe sous les calculs et l’obstination.
Les français trinquent. Tandis que le pouvoir sert les intérêts des ultra riches, le pays étouffe sous les crises : inflation, services publics à l’arrêt, tensions sociales. Face au gouvernement qui exerce son pouvoir contre les français.
Quand Brigitte passe à l’acte : le symbole d’une nation excédée
Il aura fallu cette scène, vue et revue des millions de fois, pour cristalliser le ras-le-bol général : Brigitte Macron adressant une gifle à son mari. Un geste violent, condamnable, mais qui a été accueilli par une ovation dans le pays. Parce qu’il symbolise ce que des millions de français aimeraient faire : réveiller cet homme qui ne les écoute plus.
Macron est devenu le cauchemar de son propre peuple. Son arrogance, ses mensonges assumés, sa façon de gouverner comme un roi sont insupportables. Les français attendent désormais une seule chose : qu’il franchisse la porte et, qu’il ne revienne pas.
Sébastien Lecornu Premier ministre ? C’est l’ultime pied de nez d’un pouvoir à la dérive. Un choix qui résume tout : provocation, mépris, passage en force. La France mérite mieux que des ministres qui portent des cornes et des décideurs qui sèment le chaos. Elle mérite un véritable projet de société démocratique, juste, inclusif.
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