L'identité néo-calédonienne s'enracine dans la terre que les ancêtres portent. Il peut en découler un regard lucide sur l'histoire, pour élaguer ensemble un chemin, à travers le champ des possibles. Loin des vantardises de familles monopolisant la " vie chère ". Étant donné que le passé comme héritage questionne notre présent ainsi que notre façon de faire société. Dès lors, envisageons un futur moins binaire plus unitaire.
Pour cela, partageons faisant cause commune ( hormis les belles paroles qui consiste " humblement " à raser nos montagnes, pour trouver le bonheur via la seule croissance, cependant il arrive parfois que la classe politique locale dénonce un impérialisme économique qui permet pourtant à certains de ses membres bien assis dans leurs fauteuils, de tout bords confondus, de prospérer, mais encore instrumentalise la cause climatique quand ça l'arrange via des éléments de langage, aussi creux que son engagement environnemental ), via des gestes d'altérité envers les minorités qu'elles qu'elles soient, car les inégalités et les discriminations, sur cet archipel tempèrent le vivre-ensemble. En raison de quoi le respect envers toutes formes de vies, permettrait de s'émanciper d'un capitalisme patriarcal français tout autant que local, en privilégiant un rapport à la terre, mais aussi aux réseaux de solidarités collectifs, nuançant la mondialisation d'une croissance appauvrissante.
Si bien que cela coûte en espoir de chanter les louanges de la beauté et du juste, quand les écrans captivent, loin d'une sensibilité de rendre au monde son essence plurielle ( respect des peuples autochtones, préservation de la faune et de la flore, dans une perspective durable). La démocratie bat son plein d'ambitions électoralistes, en tout genres. Pourtant l'heure est dramatique car la folie de la modernité via le réchauffement climatique, nous rattrape. C'est dire si, les partis évoquent les générations futures pour vendre leurs projets de société, sans s'entendre sur le climat.
Ainsi, le " caillou "devra choisir entre le fait d'être indépendant ou non, sans créer du commun car qu'importe les résultats du scrutin, le destin de cette île sera pris en otage par le suproductivisme.