La paix qu'Israel compte imposée par le génocide en Palestine, témoigne l'élan fasciste d'un empire naissant au porte du Moyen Orient. Les massacres à Gaza ne taisent pas cette logique (plus de 40 000 morts palestiniens depuis octobre 2023, dont 70% de femmes et enfants). Les récentes attaques israéliennes contre l'Iran enfonce un peu plus Israël dans un scénario de guerre, chère à sa présence dans la région. L'escalade régionale calculée (frappes israélienne en Iran, Liban, Syrie), ne dément pas un détournement de l’attention pour éviter les comptes à rendre sur le génocide en cours à Gaza. Une guerre perpétuelle, où la "sécurité" d’Israël justifie les folies meurtrières, d'un gouvernement de fou furieux qui n'est pas à un massacre prêt tant qu'on leur donne des armes pour le faire.
Sans menace "existentielle", le pouvoir de Netanyahou s’effondrerait. À vrai dire c'est tout une industrie de la sécurité qui prospère sur le règne par la peur. Israël est le 4 ème exportateur mondial d’armes. La guerre est un business juteux. La vente d'armes constitue une valeur ajoutée importante pour des pays occidentaux pauvres en matières premières. Dans ce cadre, les alternatives sont étouffées, les voix juives anti-génocide (Jewish Voice for Peace, B’Tselem) sont criminalisées en Israël. À contrario des médias occidentaux relaient la propagande israélienne ("Israël a le droit de se défendre"). De telle manière que certains médias français ( C news, I télé ) sont félicités en direct par un militaire israélien pour avoir relayer " correctement ", la propagande sioniste. Pour autant Netanyahou est un criminel de guerre, qui depuis 2009, se maintient en instrumentalisant la peur ("Israël est entouré de terroristes"). Les attaques du 7 octobre 2023 lui ont offert une fenêtre de tir, pour étouffer les manifestations contre sa réforme judiciaire autoritaire, et rallier une partie de l’Occident derrière lui ("Nous combattons le Hamas, donc nous défendons les valeurs occidentales"). Auquel cas, avec les États-Unis, comme " garant " de son génocide en cours, il se sent tout puissant au point de balayer l'opinion du ou des peuples. À croire que cette dite opinion n'a jamais vraiment pesé dans la balance de nos démocraties modernes. À voir les États-Unis complices hypocrites avec la "paix" à la bouche, mais cachant des armes chargées et prêtes à être envoyer pour forcer les traits d'un accord proposé à l'Iran qui a tout lieu d'être une spoliation de souveraineté.
Tandis qu'actuellement, pour Netanyahou, la paix est impossible, elle tuerait son pouvoir. Lui qui est sous le coup d'enquêtes pour corruption et dont le gouvernement compte des ministres fascistes (Itamar Ben-Gvir, Bezalel Smotrich). En ce sens Netanyahou et son gouvernement apparaissent tel un gouvernement de fanatiques, avec un Itamar Ben-Gvir (ministre de la Sécurité nationale) qui fut condamné pour incitation au terrorisme, propriétaire illégal d’armes. Et Bezalel Smotrich (ministre des Finances) qui déclara : "Les Palestiniens n’existent pas" (déclaration publique, 2023). Avec pour projet d'établir le "Grand Israël" (annexion totale de la Cisjordanie), en vidant Gaza de ses habitants (projet de "réinstallation" en Égypte ou Congo). Et, en éliminant toute opposition (assassinats ciblés de journalistes, ONG).
"Gaza doit disparaître, comme les Amérindiens ont disparu."
Citation de Smotrich (2023)
Vous l'aurez compris Netanyahou et son gouvernement ne veulent pas la paix, mais la totale domination du "monde libre" qui n'est autre qu'une machine à tuer.
Avec un Netanyahou qui semble avoir la guerre dans le sang. Au point qu'il ne jure que par elle, pour autant il se présente, en sauveur du "monde libre". Il prétend défendre un monde libre, de tuer et d'attaquer bon lui semble. Avec des États-Unis qui joue pour un temps du moins, les pacificateurs alors qu'ils livrent les armes en coulisse pour tirer sur des hôpitaux, des écoles tuant femmes, et enfants, en Palestine. Ce n'est pas lieu d'émouvoir, une Maison Blanche qui à longueurs de mandat a tué nombre de civils innocents surtout arabes, ces 50 dernières années.
Autant vous dire que nous assistons là, à l'aboutissement d'un bloc américano-sioniste qui ne consent pas aux palestiniens un droit d’exister, juste le devoir de mourir. Les critiques sont traités d' "antisémites". Sous les yeux d'un Occident qui répètent en boucle des déclarations humanistes sans effet. On pense ici à un pouvoir français qui ne se laisse pas abattre dans son hypocrisie morbide, en mettant une unité nationale sous perfusion d'islamophobie, tout en niant le génocide en cours à Gaza. Dans ce contexte il faut saluer le courage et la leçon d'humanité de pays européens comme l'Espagne qui ont reconnu l'État palestinien quand d'autres se concentrent leur attention sur la guerre en Ukraine, histoire de se déresponsabiliser du drame palestinien.
Dois t'on espérer que la paix vienne de criminels de guerre et de leur vendeur d'armes ? Quand nous osons croire que la paix se soulèvera par la conscientisation d'un monde qui face au voile du mensonge n'a plus le droit de se taire. Selon une humanité qu'on nous vend une et indivisible, quand cette humanité doit pouvoir s'exprimer loin de beaux discours qui quoi en dise n'ont jamais suscité son éveil. Quand ces discours ont davantage façonné son sommeil et la servitude de celle-cie face aux bombes civilisationnelles estampillées démocratiques qui sont largués dans des contrées sableuses pour entamer un processus de paix qui a tout d'allures de barbaries.
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Est venu temps d'être à la hauteur de notre époque, loin d'un bulletin de vote qui ne fait pas ou peu pencher la balance dans le sens que l'on souhaiterait. Que ça soit à l'intérieur et à l'extérieur de frontières qui ont été dessinées pour qu'on demeure diviser et méfiants les uns des autres. À l'heure où le budget de l'armement pourrait quasiment à lui seul resolver les enjeux de société de bien des nations et de biens des situations. Selon une éducation et une santé pour tous qui est loin d'être à son beau fixe quand la dette des nations fixe les règles d'un jeu pipé d'avance. Nous faisant avancer dans le déni et le mensonge d'élections et de mandats politiques qui ont soldé la souveraineté des nations pour le compte du marché unique. Loin de notre vrai pouvoir démocratique qui ne réside pas dans le bulletin de vote enfermant nos voix tombées dans l'oublie, mais dans notre pouvoir d'achat qu'on donne en partie à de grands groupes industriels qui actionne une machine écocidaire et génocidaire qui depuis les révolutions industrielles de chacuns n'a cessé de tuer.
Alors qu'on veut nous faire croire qu'une fois le régime islamique iranien, et le Hamas tombé, le monde connaîtra bonheur et prospérité. De manière à croire que toutes ces vies arrachées n'auront aucun poid sur notre conscience qu'on reprendra notre routine comme si de rien n'était. Quand d'autres terroristes nous assiègent à coup de pollutions visuelles et sonores, dans nos sociétés de consommation par une propagande existentielle consumériste. Faisant la promotion de produits esthétiques, qui nous font oublier les poisons qui les composent pour nous tuer à petit feux à coup de polluants éternels. Elle est là, la vrai guerre qui ne consiste non pas à massacrer des vies innocentes mais à traîner des coupables devant une justice, tel l'avènement d'un jour voulu nouveau d'empathie et nécessaire de justice. Loin de guerres impopulaires et avilissantes qui font les bons comptes de la mort et de ses partisans.