Ce roi jupitérien fait valoir son titre
Devant une cour acquise à sa cause
Une noblesse avide de privilèges
Dictant leurs volontés par un mépris de classe
L'aversion des nobles envers la populace
Ce jour où les têtes couronnées
Subiront le revers de leurs calomnies
Eux qui propagèrent terreur et infamies
Nul cachot n'est plus froid que la mort
Elle éteindra leurs vies comme on souffle une bougie
Sous le poids accablant du métal
Dans le bruit assourdissant
De la foule qui clame le châtiment
Voir la tête du roi ricocher sur le plancher
Ce sang de hautes lignées n''aura dès lors rien de divin
Seul ce sentiment de justice l'est
Aucune larmes ne sera versé
Ni enterrement en grandes pompes
Pour celui qui se prétend soleil alors qu'il n'est que crapulerie
Votre règne prendra fin par votre flétrissure majesté
Coupable d'avoir abandonné votre peuple à la peste
Tandis que vous vous faisiez la part belle
De l'impôt à la gabelle, avec vos bons amis
Qui y-a t'il de noble dans cette perfidie
Le sang appel le sang
Comme dernière leçon
Messire, il n'y a pas pire qu'un peuple en colère
Dans les chaînes naît la solidarité
Et ce nourrit la révolte