La loyaliste Sonia Backes aka Sonia Bassesse s'est jadis illustrée en voulant foutre le bordel. Elle aura tout de même réussi à mettre de l'huile sur le feu. Et, compte tenu de ces élucubrations publiques datées du 14 juillet 2024, la présidente de la Province Sud ne démord pas. Assez pour que Sonia, dans son rôle de chien de garde du pouvoir, s'est isolée en se mordant la queue. Sans doute que son trauma post-sénatorial a laissé place à un esprit revanchard qui a eu raison d'elle jusqu'à être qualifié de va-t-on guerre par Marine Le Pen. Quoi qu'il en soit, du haut de son pupitre, le ton solennel, Sonia Bassesse déploie une verve qu'on situe entre une Nadine Morano, une Christine Boutin avec en prime le charisme d'un Meyer Habib. Autant, vous dire que ça fait du beau monde, dans un seul corps ! Si bien que ça n'est pas la flamme olympique qui brille dans les yeux de Sonia, mais la flamme de la casse sociale qu'elle rallume de façon ciblée, comme le Ku Klux Klan brûlait des croix devant des maisons. Allant jusqu'à promouvoir un apartheid social face caméra sous-couvert d'hyper-provincialisation. À se demander si pour être aussi hors-sol, elle prend exemple sur notre président français comme premier grenadier de France. Cette dernière qualification fut diffusée par le journal Le Monde qui par ailleurs, a récemment tiré un portrait loin de chanter les louanges de notre Sonia nationale.
Et pour avoir eu l'honneur d'échanger sur la toile, avec certains sbires de miss Province Sud qui vire aux délires mégalomanes d'une Cruella. J'ai vite compris pourquoi la communication de Soso est un fiasco. Étant donné que certains sbires loyalistes s'imaginent avoir la bonne couleur de peau pour incarner une quelconque figure messianique. En tentant de nous faire avaler leurs discours d'autorité telle la parole de l'Évangile. Autrement dit, avec une suffisance sémantique digne d'un élève de CM2, des loyalistes comme Bassesse insultent nos intelligences, eux qui nous voient comme des océaniens ignares. J'en veux pour preuve l'appel du pied à la communauté wallisienne et futunienne face caméra de Sonia Bassesse qui par sa posture coloniale, infantilise ces dites communautés de manière à croire qu'ils seraient des animaux errants sans grandes perspectives propres. Du fait qu'elle invite ces deux communautés à rejoindre le bon côté d'une frontière qu'elle entend dessiner dans ses rêves haineux, les plus fous. Tandis que quelques jours auparavant, elle supprima l'Aide Médicale qui soutient nombre d'océaniens dont les membres de la communauté wallisienne et futunienne qu'elle entend séduire, chercher l'erreur. La voilà donc au pied d'un mur qu'elle n'a pas encore bâti, sauf que la Kanaky-Nouvelle-Calédonie ça n'est pas les USA de Trump, ni le Brésil de Bolsonaro. La proximité géographique fait que les insulaires sont destinés à se rencontrer d'une manière ou d'une autre. Notamment autour d'actuelles actions de solidarités qui démentent le climat de politique nauséabond que Bassesse s'évertue à instaurer. Climat que des citoyens consciencieux expliquent par le fameux “ diviser pour mieux régner “ qui a marqué et continue de marquer certains politiques comme leitmotiv. De sorte que ceux qui prospèrent dans les urnes par un climat de “ nous contre eux “ sont loin de faire le jeu du vivre-ensemble ni d'un quelconque destin commun.