Les rats y fourmillent
Au fur et a mesure que nos rêves s'échappent
La vie ne tient qu'a de frêles murs
Dans la troisième ville de France
Marseille l'écorchée vive
Les habitus entre le milieu et la mairie
Se confondent dans une analogie
Qui animent les discussions en terrasse
Comportements latins obligent
Que l'on soit pastis, ou thé à la menthe
Aucune occasion ne manquent de se retrouver
Autour de la seule richesse accessible à tous
Son climat méditerranéen
La douce brise marine n'a d'égale
Que l'intense mistral
Sur la terre ferme, comme au large
Les pensées se tournent vers la bonne mère
Qui veillent sur les sages comme sur les intrépides
Le poumon de la ville
Le vélodrome brille de mille feux
Les soirs de matchs
Que la seule défaite
Ne peut éteindre
Marseille est une cité monde
Une mosaïque culturelle
Qui nourrit les imaginaires
De Marcel Pagnol, à IAM
Sur le Vieux-Port
Les touristes s'y bousculent
Pour capter le reflet de la méditerranée
En faisant un tour de bateau qui recense
Les imposantes calanques
On peut aisément
S’atteler au supplément d'âme
De la ville phocéenne
Qui n'a malgré elle
Pas fini de faire jaser
Pourtant Marseille
Est bien plus qu'une ville
Elle est un appel à prendre le large
Face aux idées reçues