Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
L'identité calédonienne avancée par les accords de Bougival sert à dépolitiser les rapports de domination. En gommant la question coloniale, du fait que cette identité calédonienne nous incite à croire que nous sommes tous dans le même bateau. Elle fabrique des citoyens malléables. Si on admet qu'un "calédonien" est plus facile à gouverner qu'un kanak exigeant sa souveraineté. Cette néo identité sert les intérêts économiques, puisqu'un peuple divisé (et désincarné) ne peut résister.
L'identité calédonienne n'est pas un destin, mais un projet politique, celui d'une élite qui préfère l'ordre au droit. Face à cela, le peuple kanak a le choix de se laisser digérer comme les gaulois par Rome ou de rejouer Vercingétorix. En faisant de sa culture une mémoire qui rentre en résistance. Une chose est sûre, on ne construit pas l'unité sur le dos du peuple premier, hormis par la haine et le racisme comme forme de décolonisation en trompe l'oeil, autrement dit un impérialisme français comme forme de mauvais œil. À l'instar de la figure de Big Brother, développé par Orwell.
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