Gérard Depardieu n'a rien de divin. Il brille de masculinité toxique, aux accents pédocriminels. Ce monument de conneries bénéficie pourtant des bonnes faveurs de Jupiter. Depardieu le culte du self made man, à la française. C'est-à-dire, un petit gars de la France périphérique qui a réussi à la ville. Peut-être qu'après la mort de Johnny qui a laissé une dette faramineuse aux impôts. Le pouvoir cajole l'un des derniers dinosaures du patrimoine culturel, français. Macron qui avait déclaré faire de la violence faite aux femmes, une priorité de son quinquennat : crache face caméra aux visages de femmes victimes de violences, jusqu'à affirmer que Gégé rend fier la France. Pas sûr qu'on parle de la même France. Si ce n'est la France des Noël le Graet, Polanski, Pierre Palmade, et maintenant Obélix, la liste n'étant pas définitive.
S'ensuit des personnalités apportant leur soutien à l'icône du cinéma français qui a la délicatesse d'un éléphant, dans un magasin de porcelaine. Macron, Carole Bouquet, Pascal Praud volent au secours, pas seulement de Gégé. Ils défendent surtout leurs privilèges blancs. Ils défendent, voire légitiment ainsi, le deux poids deux mesures. Manifestant une conscience de classe, voire de race qui est vraisemblablement, ici, à son paroxysme.
Pendant qu'on pointe du doigt les migrants, à travers la loi immigration, comme la source de tous les maux de la société française. Tandis que Gérald Depardieu enchaine les casseroles et les étiquettes, étant exilé fiscal, il a pris la nationalité russe et critique ouvertement la macronie. Lui garde sa légion d'honneur sachant les horreurs qu'il a confiées face caméra, à côté d'un Yann Moix imperturbable, peut-être même que Moix n'en pense pas moins. Quoi qu'il en soit, dans ce contexte, on serait tenté de croire que des paroles aux actes, il n'y a qu'un pas. Et, quand on est dans les petits papiers du pouvoir. On se croit à ce point tout permis. Macron qui vient de faire alliance avec les néo-nazis pour faire passer la loi immigration. Dans ce contexte, Jupiter n'allait pas cancel Gégé qui est un symbole d'une France bien de chez nous. Tandis que pour beaucoup de français les fêtes de fin d'année se dérouleront sur le thème d'au petit bonheur, la chance. On se dit que si la polémique Depardieu aurait pris une tournure punitive exemplaire. On aurait pu finir l'année en beauté, sur un sentiment de justice qui apparaît ici plus que souhaité. Surtout après que Dupond Moretit sorte blanchi des poursuites le concernant. Mais, on se dit que tant que Gégé n'a pas crié Allah Akbar, en vrai ça va.
Puisqu'avec Macron au pouvoir et sa politique qu'on peut qualifier de « les copains d'abord », pas sûr que la justice puisse s'exprimer en tant que telle. Ceci dit, il ne nous reste plus qu'à attendre le père Noël comme homme providentiel d'une Nation qui a du mal à se relever de politiques néolibérales, aux accents totalitaires. Et, Gérard, tel notre Ronald Macdonald gaulois, vient de réussir le pari audacieux, à lui seul, d'avoir éclipsé l'affaire Palmade.
Depardieu, c'est un peu l'oncle bon vivant de conneries pharaoniques, au repas de famille, avec les mains en dessous de tables qui se baladent sur des chemins incestueux.
En tout cas, je ne sais pas si le père Noël existe. Mais Depardieu incarne dorénavant le père fouettard. Sauf que celui-ci reste caché dans sa hutte par peur du tribunal populaire. Le comble d'être le symbole d'un peuple qu'il fuit, car sa langue a fourché. Une langue française que notre illustre président affirme qu'Obélix a honoré par ses talents d'acteurs. Talents qui pour la plupart d'entre nous restent un vague souvenir. 
 
                 
             
            