Compte tenu, de la faible participation des électeurs, aux élections régionales, certains diront que les français n'étaient pas prêt. D'autres évoquent une démocratie sans électeurs, tandis que la gestion quasi-hasardeuse de la pandémie, reflète une démocratie sans leaders. L'accent est mis sur la faute des français quant à une forte abstention, sans évoquer le fait que la capacité des politiques, à représenter l'intérêt, des électeurs a été notamment sous la macronie, mise à mal (via une chute du service publique, au profit du secteur privé).
Autre part, le débat démocratique se voit l'objet d'une prolifèration, de fakes news et autres penchants réactionnaires, marquant ainsi une droitisation du discours politique ( par le biais de thèmes récurrents comme la sécurité, l'intégration, etc). Perceptible sur certaines chaînes de TV, via un parti pris éditoriale, jettant l'opprobre, sur une partie des citoyens ( les musulmans), avec par exemple un Eric Zemmour qui sous-couvert d'analyses politiques, galvanise ceux qui comme lui sont animés, par une passion démagogique.
À défaut d'avoir trouver du travail, en traversant la rue, des français ont trouvé le chemin des urnes, infligeant ainsi une giffle électorale, à la fois au pouvoir en place et au Rassemblement National. C'est à se demander si la récente giffle adressée au président macron n'était pas la prémonition, d'un désamour national. Il va sans dire que par le biais de cette forte abstention et des résultats électoraux, pour le moins calamiteux du pouvoir en place, le divorce entre le président et les français est acté, car ces derniers rient jaune, vis à vis d'une gestion jupiterienne déplorable.