En Kanaky-Nouvelle-Calédonie, on nous a aussi vendu le dégel électoral, en prétextant que les nouveaux entrants construisent le pays. Or, quand on voit le niveau d'inégalités et l'accès à l'emploi qui est restreint pour les insulaires ; on ose croire que ces nouveaux entrants participent à construire un pays qui favorise toujours les mêmes.
Raison pour laquelle, la période de troubles sociaux qu'a connu l'archipel à donner de la voix à une jeunesse océanienne désœuvrée. Qui a fait jaillir une colère sociale ne pouvant être tût par des fatalités quotidiennes. La vérité, c'est que suite aux différentes crises que traverse l'archipel, une insurrection allait se produire, d'une manière ou d'une autre ( crise économique post covid, la vie chère, fermeture potentielle de trois principales usines de nickel, avec pour conséquence un chômage massif, ainsi que le trou dans la sécurité sociale).
Et, c'est peut-être en cela que des leaders politiques loyalistes ont pris les devants pour provoqué une insurrection indépendantiste pour travestir la réalité et redorer leur blason. À entendre des discours émanant de leaders politiques loyalistes qui s'entendent de bons mots et de fumeuses intentions. Étant pour ainsi dire, à l'origine du problème. À l'image d'une Sonia Backès qui s'enferme dans une dissension pathologique.
On a entendu dire pendant les débats sur les législatives, de la part de leaders politiques loyalistes comme Nina Julié qu'ils ont failli à instaurer le vivre-ensemble. La vérité, c'est qu'ils n'ont jamais œuvrer pour. Aux vues de leur bilan politique qui atteste d'inégalités s'étant décuplées sous leurs égides. Ceux-là mêmes prônent de belles paroles comme éloges funéraires d'un vivre-ensemble qu'ils ont poignardé. Tandis qu'ils se présentent à nous sous leurs meilleurs auspices. Tout en cachant dans leurs dos le couteau qui a permis une telle empoignade. Vu que les précédents gouvernements loyalistes sont sans nul doute pour beaucoup dans la crise budgétaire que traverse l'archipel.
Les faux-semblants sont alors d'usages pour focaliser les peurs sur les violences commises par des sauvages qui ne réalisent pas la chance qu'ils ont de vivre dans un système capitaliste et coloniale, ô combien merveilleux. L'ingratitude qui les caractérisent n'aura pas raison du progrès vers lequel on tente de les amener malgré-tout. " Quand, on pourrait faire société, sans ces barbus à la traine qui s'accrochent à des huttes fumeuses quand l'époque est à la maison intelligente ! " : s'interloque une fachosphère qui s'annonce en épicentre de modèle d'intégration supposé universel. Du haut de leurs terrasses surplombant les nègres qu'ils épients de passions narcissiques et sordides. Voilà où, on est le vivre ensemble qu'on nous vend tel un rêve calédonien, aux allures de manège enchanté. Quand dans la réalité des faits, on est plus proche du film " 12 years of slave " que du film " Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu ? ". Ressentit notamment à la capitale où se concentrent les malversations capitalistes et politiques ainsi que l'emprise coloniale. Le fait est que Nouméa est à l'effigie d'une culture dominante qui reproduit un modèle de société ayant la particularité de couper la branche sur laquelle il s'assoit. C'est pour répondre à ce système faussement inclusif que des jeunes océaniens ont donné de la voix, au péril de leurs vies.