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Billet de blog 30 septembre 2020

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Une identité néo-calédonienne, en peau de chagrin

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La Nouvelle-Calédonie-Kanaky a besoin de temps pour libérer la parole. Ainsi la série référendaire fait davantage office de « thérapie de groupe », soulignant la nécessité d'établir un devoir de mémoire collective. Autrement dit, ne pas réduire la souffrance du côté individuel privé, mais aussi ne pas idéaliser, la culture mélanésienne comme réponse exclusive à la souffrance de l'autre.

L'identité néo-calédonienne est récupérée politiquement, de part et d'autres, comme indéniable source du vivre-ensemble, telle une prophétie auto-réalisatrice ( un obscur ultimatum unitaire). Étant donné que cette identité en devenir est questionnée devant l'histoire, entre affectif et analytique et ne saurait se résumer à l'individuel ou au culturel. Dès lors cette construction identitaire doit s’accommoder de la souffrance de l'autre, en tentant de résorber la violence, de soigner l'histoire, pour ainsi soigner la société néo-calédonienne. Une identité néo-calédonienne, en peau de chagrin qui nous aide à nous questionner sur les problèmes de notre temps, à savoir, un conflit permanent entre désir ( vanté comme effet performatif de nos sociétés modernes via la surconsommation ) et longévité ( revenir à des valeurs collectivistes, dans une perspective durable).

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