Le gouvernement français redouble de prérogatives pour dicter aux gueux 1 la marche à suivre, en dispersant par des mesures sanitaires, entre autre une grogne populaire. Ainsi il exacerbe son contrôle, fort d'une ribambelle de chiffres, tentant de taire les supposés conflits d'intérêts 2. Une gestion de la pandémie, pour le moins « quasi-hasardeuse » via une communication verticale, un temps non-alarmiste puis alarmiste. L'instrumentalisation de la crise sanitaire paraît propice pour faire passer des réformes néolibérales. Une seconde vague du covid-19 qui justifierait donc des mesures liberticide, au seul profit semble t-il du modèle actionnarial via une dérive totalitaire qui tait son nom.
En temps de crise, le pouvoir aime à rappeler, dans un élan de chauvinisme prononcé, la supériorité présumée de la civilisation occidentale ( ici française ). À ce titre les islamo-gauchistes diront que les musulmans servent de diversion, alors que pour les ethno-nationalistes ce sont les islamistes en particulier et les étrangers en général qui constituent une menace pour la République. Le gouvernement lui, accentue les peurs en surfant tant bien que mal sur des polémiques ( qu'il crée ). Quand bien même, la démocratie serait menacé via un parjure de la liberté d'expression ( ainsi que la laïcité), en instituant une liberté d'expression qui paraît arbitraire ( « Je suis Charlie »). Une fois n'est pas coutume, la rengaine xénophobe est de mise via un laïcisme aiguë, perceptible notamment lors de nombreux débats T.V sur le port du voile. Si bien que les discours politiques ont une fâcheuse tendance 3 , à extrapoler la situation. Et pour cause le climat délétère, à l'égard des intégristes et/ou des français de confession musulmane, suffirait pratiquement à taire le terrorisme ultralibéral qui gagne du terrain. Étant donné que le temps est venu de choisir son camp, celui de la barbarie ou celui de la modernité. Cependant à trop vouloir imposer des valeurs qui n'ont d'éclat que sur le front de certaines bâtisses, tandis que le gouvernement favorise le « tout-privé » en démantelant le service public ( santé, éducation, retraites) ; on n'en viendrait presque, à se demander qui sont vraiment les sauvages ?
1 Émanant d'études démenties aussitôt, en partie du à des tests peu fiables.
2 L'hydrochloroquine par son cout dérisoire, paraît déjouer les plans de Sanophi, diront certains.
3 Un basculement idéologique décomplexé, vers l'extrême droite.