Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
J'ai laissé une question à Lucie delaporte dans un commentaire, à laquelle elle n'a pas répondu. Peut être ne l'a -t-elle pas vue, la revoici sous une autre exposition.
J'ai du mal avec la parole du "terrain", une question par exemple, votre titre sur le "blues" il vous vient en revenant du terrain ou vous l'aviez déjà avant d'y aller? Je ne mets pas en cause le fait que les propos que vous rapportez vous aient été effectivement tenus mais le fait que l'on aborde toujours les enseignants en pensant "blues" ou en termes approchants. Sans doute nous mêmes sommes nous pris dans notre façon de parler par cette façon de parler de nous. En fait nous ne sommes pas plus les uns que les autres le "terrain", nous sommes à des degrés divers dans des apriori, des idées dominantes, et nos réflexions singulières qui sont autant des produits du terrain (de la réalité objective) que des façons de le voir.
La question très importante de redonner aux enseignants une parole d'acteur se heurte autant au fonctionnement institutionnel qu'à une vision de déploration victimaire de leur situation.
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