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Billet de blog 1 avril 2025

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Dra lex sed lex

le problème posé par la décision de Justice .....

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LA  MUNCHLINE  DU  01.04.25

Dura lex, sed lex !

Le problème posé par la décision de Justice rendue à l’encontre de Mme LE PEN est assez basique : -la Justice doit-elle céder le pas à la politique ou l’inverse ?

Or la Justice est directement issue des travaux de nos élus et appliquer les lois votées par nos élus ne peut être considéré comme une atteinte à la démocratie...à moins d'interdire aux élus de voter des lois qui peuvent éventuellement les désservir!  

Il faut aussi se rappeler que si le procès a duré aussi longtemps c’est pour beaucoup à cause des multiples recours et renvoie de la plaignante alors que si cela n’avait pas été le cas, elle aurait été jugée il y a bien longtemps et la décision de l’appel aurait été prononcée sans interférence avec l’élection présidentielle de 2017 dont la date était elle aussi, connue depuis très longtemps !  

Si Mme LE PEN se trouve dans une sorte d’impasse, elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même.

Il est également indispensable de rappeler ses multiples déclarations concernant la nécessité absolue de faire appliquer la loi lorsque les élus fautent…en n’imaginant pas qu’elle aussi pourrait se trouver sur le banc des accusés. Le slogan « Tous pourris ! » n’est pas tombé du ciel !

  1. VAUQUIEZ a raison quand il dit que l’on n’a pas le droit d’interdire à un élu de se présenter à une élection, nous ne sommes pas en Turquie ! Chez-nous c’est une délinquante financière, une personne condamnée, qui se voit interdire de candidater et si elle est dans cette situation, c’est qu’elle s’y est mise elle-même, personne ne l’y a poussée si ce ne sont éventuellement ses conseillers.

On peut aussi s’attarder sur le commentaire du Kremlin au sujet de cette décision d’exécution immédiate, car là-bas on exécute sans jugement et de façon définitivement définitive, par le poison, les balles ou la défenestration !

Une des raisons de l’exécution immédiate est que peut-être ceux qui ont proposé et voté ce dispositif, tout comme ceux qui l’ont mis en œuvre, ont-ils pensé qu’en cas d’élection victorieuse, par des moyens divers et forcément contestables, la personne condamnée aurait pu échapper à la sentence ! Par ailleurs, une sanction appliquée cinq ou dix ans après le prononcé du jugement n’aurait plus aucun intérêt si ce n’est de décrédibiliser totalement la Justice appliquée aux politiques car il y a toujours une élection en vue !

J.M.

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