vote blanc

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Certains commentateurs politiques nous disent que le vote blanc serait une fausse bonne idée. Le premier point positif est que le vote blanc permet de lutter contre l’abstention. Le deuxième point est que cela relativise les cris de victoire en ramenant celle-ci à hauteur du nombre total des inscrits et non des suffrages exprimés comme aujourd'hui, ce qui lui évitera de se proclamer élu par une “majorité de français”. Pour les dernières présidentielles, on pouvait très bien ne pas vouloir voter pour la candidate du Front National, tout en ne trouvant pas son adversaire à la hauteur. Relativiser l’importance de la victoire empêche, un peu, le gagnant d’avoir la grosse tête. Par ailleurs, lors des dernières  municipales, la mise en œuvre de la loi sur la parité a eu comme effet que dans de nombreuses communes il n’y avait qu’une seule liste, donc plus de choix sauf l’abstention ou le vote blanc si on ne se reconnait pas dans la liste unique. Pour les européennes à venir, dans la mesure ou aucune liste n’a a à ce jour annoncé pour quelle forme politique de l’Europe elle roule, il ne me restera là aussi que l’abstention ou le vote blanc. Le vote blanc doit permettre à ceux qui veulent voter, d’exprimer le fait qu’aucun des candidats ne corresponde à ses choix politiques. Une autre solution, bien que pas vraiment satisfaisante, serait d’exprimer les résultats non en fonction des suffrages exprimés, mais en fonction des électeurs inscrits.