LA MUNCHLINE DU 19.11.24
La Dette !
Nous pensions en parler plus tard, mais le temps n’attend pas. Notre dette s’élève à 3228 milliards d’euros et la charge annuelle est de 51Mds soit un beau paquet d’oseille et si la récolte de blé a été un peu faible cette année cela n’a pas été le cas pour nos créanciers !!!
L’âge a beaucoup d’inconvénients, surtout de santé, mais si notre mémoire n’est pas encore attaquée par le cousin Aloyse, elle nous permet de nous souvenir, en l’occurrence de ce que l’on appelait « la rente Pinay » du nom d’un ancien ministre des Finances. Son idée était bonne mais très onéreuse pour l’état !
Mais cette « rente Pinay » nous a donné une idée pour stopper la hausse de la dette et la rendre « productive » en faisant appel aux livrets A car ce sont tout de même 428 Mds qui y dorment et auxquels on peut ajouter 155 Mds pour le LD !.
L’idée est de créer une rente alimentée exclusivement par les dépôts des livrets A dont on pourrait le cas échéant relever le plafond des dépôts, relèvement exclusivement réservé à l’achat de la Rente.
La rémunération de cette rente comprendrait le taux du livret A à la daté de la souscription de la rente augmenté du taux d’emprunt à l’international actuellement de 2,92% soit un total de 5,92% à la date d’aujourd’hui, ce taux restant invariable jusqu’à la résiliation de la rente.
Le régime fiscal serait le même que pour le Livret A soit une exonération totale de droits et de taxes y compris de succession. L’Etat n’y perdrait rien car dans la situation actuelle, les intérêts du livret A sont exonérés et ceux que nous versons, aux organismes internationaux comme par exemple les fonds de pensions et qui se montent tout de même à 51 Mds, ne sont pas soumis à la fiscalité française !
En fait cette rente serait « gagnant -gagnant » puisque les intérêts versés le seraient à des titulaires de livret A qui le réinjecterait dans notre économie !
Bien entendu le taux serait réévalué à chaque souscription en fonction du taux du livret A et de celui de nos emprunts à l’international.
Plusieurs dangers toutefois :
- L’intervention dans le dispositif des politiques qui voudront y mettre leur grain de sel afin d’y associer leur nom voire s’en attribuer la paternité.
- L’intervention des « spécialistes » de Bercy dont la surestimation de leurs compétences vient d’être été étalée au grand jour.
- L’intervention de la Caisse des Dépôts.
- L’intervention du monde de la Banque et de celui des assurances qui voudraient y mettre leurs griffes.
- L’intervention des lobbys de toutes natures qui voudront profiter de l’aubaine d’un revenu assuré et exonéré de droits et de taxes !
- L’augmentation des frais de fonctionnement toutes natures afin de profiter de l’aubaine.
Le système est simple et attractif malheureusement nous ne sommes pas en mesure d’en protéger l’intégrité.
Rappelons tout de même que le Japon est le pays le plus endetté du monde avec une dette de 266% de son PIB ce qui est colossale, mais cette dette appartient majoritairement à ses habitants ce qui fait qu’au niveau international le Japon a toujours bonne presse aux yeux des investisseurs.
J.M.