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Billet de blog 24 mars 2025

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Justice

Hasard du calendrier ou volonté délibérée...

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LA  MUNCHLINE  DU  24.03.25

Justice

Hasard du calendrier ou volonté délibérée, nous ne le saurons jamais, mais le fait est qu’aujourd’hui la Justice s’attaque à deux dossiers emblématiques : l’affaire du féminicide de Shahinez, cette mère de famille brulée vive par son ex compagnon et le dossier DEPARDIEU qui attend depuis des années pour passer en Justice pour viol.

Ces deux affaires ont en commun de mettre en lumière des insuffisances policières et/ou judiciaires.

Le dossier Shahinez fait état des insuffisances policières criminelles puisqu’elles ont abouti à un assassinat. On nous dit que les policiers ont été sanctionnés, mais pas forcément les responsables de ce manque de compétence dans lequel il faut inclure le manque d’empathie, qualité pourtant indispensable quand on reçoit des plaignants. Celui qui devrait figurer sur le banc des accusés devrait être Frédéric VEAUX, l’ancien Directeur de la Police, car il n’a pas fait le nécessaire pour que les agents d’accueil soient au niveau pour réponde à ces problèmes de violences conjugales, viols et féminicides. Mais, il a déclaré qu’il défendra coute que coute les policiers, tout comme il avait réclamé un statut judicaire particulier pour les policiers. Regrettable !

Dans le dossier DEPARDIEU, ce sont les Ministres de la Justice successifs qui devraient figurer sur le banc à coté de Gérard DEPARDIEU, car s’ils n’avaient pas fait trainer en longueur les plaintes et signalements, on aurait pu stopper cette dérive avant qu’elle ne prenne l’ampleur qu’on lui connait. Mais le dossier le plus emblématique n’est pas celui de DEPARDIEU, c’est celui de POIVRE d’ARVOR. Dans ce monde règne un entre soi délétère d’autant plus dangereux que les magistrats sont prompts à défendre leur caste, et leur indépendance. Ce qui est plus que regrettable c’est l’absence d’une autorité au moins morale pour préserver cette indépendance et faire échec aux dérives de l’entre soi, ce mal qui sévit dans tous les milieux fermés comme la Magistrature ou l’Armée. Pour être impartial nous devons reconnaitre que l’absence chronique de moyens budgétaires à hauteur des missions de ces deux institutions, surtout pour la Magistrature, peut expliquer certaines dérives sans pour autant les justifier.

J.M.  

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