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Billet de blog 27 novembre 2025

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Un emprunt national...pourquoi pas!

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

LA  MUNCHLINE  DU  27.11.25

Un emprunt national…pourquoi pas !

Nous avons déjà évoqué ce sujet, mais il reste d’actualité, alors remettons le sur le métier.

Selon nous, il faut s’intéresser à l’argent qui dort sur les livrets A et assimilés et pour cela il faut que l’emprunt soi attractif et gagnant/gagnant c’est-à-dire que l’opération soit rentable tant pour l’épargnant que pour l’Etat et cela passe par le taux de rémunération. Comme la ressource viendra obligatoirement des livrets, on appliquera le même taux et les mêmes avantages fiscaux, mais on ajoutera à ce taux de base, le taux que nous pourrions avoir sur le marché international ce qui au jour d’aujourd’hui se situerait aux alentours de 5,% ce qui n’est pas négligeable, loin de là surtout en conservant les avantages fiscaux des livrets.

En fait cela ne reviendra pas plus cher à l’Etat qu’actuellement sauf que les intérêts seraient versés à des citoyens français et donc « dépensés » en France plutôt qu’à des investisseurs étrangers ! L’autre avantage pour l’Etat sera que nos finances ne seront plus sous la menace des préteurs étrangers car notre dette nous appartiendra ce qui n’empêchera pas d’avoir recours aux marchés le cas échéant.

Il faudra aussi accompagner cet emprunt en instaurant un plafond mobile pour les dépôts de façon à ce que ceux qui acceptent de souscrire à ces emprunts puissent continuer à maintenir une économie de précaution et leurs éviter de revendre leurs titres en cas de besoin. Il suffira que le plafond des dépôts soit égal au plafond légal augmenté des investissements dans l’emprunt.

L’important est que les fonds proviennent des livrets A afin de promouvoir et de conserver cette implication populaire. Mais il faudra également freiner l’appétit des banques en ce qui concerne leurs frais de gestion, en les maintenant juste un peu au-dessus du « pro bono »...car elles aussi devront participer à cet effort national !

Renversons l’adage très français « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué » en affirmant : « pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ! »

J.M.

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