CHOMAGE…
Notre taux de chômage est élevé, alors qu’il est nettement plus bas dans les pays comparables au notre. Et pourtant on apprend par les dernières statistiques que nous serions plus productifs que ces voisins. Parmi les raisons des ces différences il y a les choix opérés par les uns et les autres dans le domaine des « petits boulots ». Certains ont décidé de favoriser ces minis jobs alors que nous sanctionnons les CDD.
Cela pose la question de nos choix face au retour dans le monde du travail. Voulons continuer à indemniser assez largement le chômage ou voulons nous inciter nos compatriotes à accepter de rester dans le monde du travail, même si ce n’est que très partiellement ?
Nous avons des dispositifs financiers comme la prime d’activité, la prime de retour à l’emploi etc. Malheureusement nous les utilisons assez mal.
Nous devons choisir entre indemniser le chômage ou favoriser le maintien dans le monde du travail d’un maximum de personnes, sauf que nous n’osons pas mettre le problème sur la table en sincérité, sans arrières pensées politiques, même si cela devra entraimer obligatoirement une meilleure protection des travailleurs à temps partiel et très partiel !
Le problème est trop grave et ce n’est pas quelques semaines avant une élection qu’il faudra agir, mais tout de suite !
C’est un choix politique, économique, financier et surtout social qui soit peut être imposé d’autorité, ou qui mériterait peut être une réponse par voie référendaire. Chiche ?
Mais nous devons savoir et accepter que si on choisi d’ouvrir la voie des « petits boulots », cela impactera les statistiques, car plus il y aura de personnes qui participeront à la production de richesses, plus cela fera diminuer la productivité individuelle.
Voulons avoir des statistiques favorables ou des gens au travail, même très partiellement ?