Comme chacun le sait, Facebook assure une surveillance très stricte de ce que ses membres publient. Pour maintenir une communauté de membres toujours plus large, qui désormais dépasse le milliard de personnes, le réseau social veille à éliminer tout ce qui pourrait choquer les uns ou les autres, et donc freiner l’expansion de Facebook. Il ne s'agit que d'un souci économique et marketing.
Tout doit être lisse sur Facebook, et c’est ainsi que les pages présentant un contenu violent ou sexuel ne pourront plus accueillir de publicité.
Le contenu des pages peut être bête à manger du foin, vulgaire au possible, sans intérêt aucun … mais il ne faut pas qu’il fasse des vagues, qui seraient contraires à un développement rapide du business du réseau social. Facebook n'est pas un espace pour les opinions et les polémiques. L’important c’est de poursuivre la hausse continue du chiffre d’affaires de Facebook, qui se situe à plus d’un milliard et cinq cent millions de dollars par trimestre.
Dans ce cadre, la page Facebook des Femen-France a été bloquée le 29 juin car, nous dit Inna CHEVTCHENKO, les Femen sont accusées par Facebook de : "se livrer à la pornographie et de promouvoir la prostitution ».
Ce soir je ne pense pas indispensable de vous en raconter beaucoup plus, que la référence à cette fameuse réplique du TARTUFFE, que j’ai choisie comme titre pour ce billet.
Nous n’avons simplement « pas les mêmes valeurs », comme on disait, il y a déjà longtemps, dans une publicité pour les « Rillettes Bordeau Chesnel ».
Les seins dénudés des Femens, qu’elles utilisent pour nous transmettre des messages toujours décapants, sont beaucoup moins une invitation à des choses immorales que la tribune offerte à Bernard TAPIE sur les écrans de nos chaînes de télévision pour y déverser, sans réponse possible, ses injures et ses mensonges. Quant à la page Facebook de Bernard TAPIE, c’est un poème !
Jean-Paul Bourgès 2 juillet 2013