… ces Gaulois !
Les « années folles » succédèrent à la première guerre mondiale et précédèrent la crise de 29 et son cortège de malheurs qui conduisirent à la seconde guerre mondiale.
En suivant l’actualité de ces derniers jours, on ne peut manquer de se demander si nous ne serions pas, de nouveau, dans une période de folie.
J’ai abordé dans des billets récents plusieurs facettes de l’expatriation à étapes de Gérard DEPARDIEU et la tristesse de ce naufrage humain m’amène à cesser de tirer sur cette lamentable ambulance.
Mais voici qu’une dépêche de l’OMS me réveille fort opportunément : « Epidémie de poutinite aigüe sur la France ».
Deux éléphantes, que mes petits-enfants sont souvent allés regarder au « Parc de la Tête d’Or » à Lyon, sont atteintes de tuberculose à un stade fort avancé. Toutes les sommités vétérinaires ont été consultées, de multiples analyses ont été faites … le verdict médical est là … impitoyable ! Il n’y a plus rien à faire pour les sauver. Ces éléphantes vont mourir, comme « La Dame aux camélias », de phthisie galopante, malgré la mobilisation populaire relayée par le « grand » journal lyonnais « Le Progrès » (Un terme bien étrangement choisi). Pour leur éviter de trop longues souffrances, et tout à fait dans l’esprit du texte en préparation pour les humains sur la fin de vie, une euthanasie a été prévue. Par décision de Justice … là, déjà, on croit rêver … Népal et Baby devront être euthanasiées (Et que n’entends-je les hautes autorités morales et ecclésiales lyonnaises s’indigner de voir l’animal traité comme un Homme ?).
Et j’en reviens au message que j’ai cru recevoir de l’OMS : au cas où Népal et Baby seraient endormies calmement, Brigitte BARDOT demanderait, elle aussi, la nationalité Russe à Vladimir Vladimirovitch POUTINE. Quelques grands acteurs demandent, me dit-on, à titre posthume, à devenir Russes en raison de leur goût pour la Russie des goulags (Je vous donnerai, peut-être, la liste prochainement). Quand on pense que « Dieu créa la femme », on ne peut s’empêcher de penser qu’il a dû trop se presser et qu’il n’a pas dû avoir le temps de greffer un cerveau dans le corps de celle qui incarna ce rôle.
Oui vraiment, comme René GOSCINNY l’avait dit « : « Ils sont fous ces Romains » … oh, pardon pour lui, il voulait dire : « Ils sont fous ces Gaulois ».
Jean-Paul Bourgès 4 janvier 2013