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Billet de blog 5 décembre 2012

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Onirisme échevelé

Un joli conte de NoëlComme certains d’entre vous le savent, début décembre chaque année je fais le Père Noël et je raconte une histoire aux enfants qui viennent au « marché de Noël » de notre village. Le week-end dernier j’ai donc raconté l’histoire « Aziz et le livre d’Azzedine » que j’avais mise au point en m’inspirant de divers textes orientaux.

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Un joli conte de Noël

Comme certains d’entre vous le savent, début décembre chaque année je fais le Père Noël et je raconte une histoire aux enfants qui viennent au « marché de Noël » de notre village. Le week-end dernier j’ai donc raconté l’histoire « Aziz et le livre d’Azzedine » que j’avais mise au point en m’inspirant de divers textes orientaux.

En inspectant les différents fichiers enregistrés sur ma clé-USB, j’ai aussi retrouvé un vieux conte datant de quelques années et inspiré de façon assez libre de « Ali Baba et les quarante voleurs ».

Ce conte parle d’un Sous-hypo-vizir qui avait décidé d’aller cacher le fruit de son activité dans une caverne située au bord d’un grand lac parcouru par un fleuve se terminant par un delta où des flamants roses aiment venir se reposer. Un beau jour, craignant que le refuge de son or soit découvert par des vautours qui nichent dans un endroit dénommé « Fiscus-bercyli », le Sous-hypo-vizir décida d’emporter son trésor vers un pays situé beaucoup plus à l’Est,  que l’on dénommait Singaporum, et un flamant rose lui offrit ses ailes pour l’y mener en toute discrétion. Arrivé en ces terres hospitalières avec ses sacs d’or, notre Sous-hypo-vizir poussa un gros soupir de soulagement, car il était bien sûr d’avoir définitivement égaré les limiers du « Fiscus-bercyli ». De nombreuses années passèrent, le Sous-hypo-vizir, à force d’intrigues, était devenu le gardien du trésor du « Fiscus-bercyli », et l’on pensait déjà aux noces du Sous-hypo-vizir avec la superbe fille du Grand-Pacha, quand des voyageurs, revenant avec leurs chameaux, racontèrent dans les caravansérails du médiapartus que l’on avait aperçu le Sous-hypo-vizir à la porte de cavernes dédiées au camouflage des butins des bandits du monde entier au loin au Singaporum. La suite ne figure pas dans mon souvenir, mais je compte sur l'actualité pour m'inspirer de quoi terminer cette histoire.

Bien sûr j’explique toujours aux enfants que je ne leur raconte que des histoires qui n’ont comme utilité que de leur permettre de rêver.

Evidemment chacun peut se rendre compte que cette histoire est aussi tirée par les cheveux que si je m’étais abandonné aux mains d’un chirurgien esthétique spécialisé en implants capillaires.

Doutant, moi-même, de ma lucidité je fixai avec un peu plus d'attention le support informatique que je tenais à la main et je me rendis compte que ça n’était pas une « clé USB », mais une « clé UBS ». Je commençais à m’inquiéter quand je vis qu’UBS n’était que l’abréviation de « Union des Bons Socialistes » … ouf, c’était bien un rêve et non un cauchemar.

Jean-Paul Bourgès 5 décembre 2012

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