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Billet de blog 8 mars 2016

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J’aime les chiens … moins leurs maîtres

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

J’ai toujours beaucoup aimé les chiens.

Enfant, j’aurais tellement avoir un chien ! Mais mes parents ne voulaient pas s’encombrer de la présence d’un animal que notre jardin d’environ trois cent mètres carrés aurait pourtant permis.

Plus tard, devenu adulte mais habitant en appartement à Paris, c’est moi qui n’ai pas voulu avoir de chien car je trouve que ces animaux ne peuvent vivre qu’à l’extérieur.

Lorsque j’étais enfant et que je passais mes vacances à la campagne en Auvergne, il y avait toujours au moins un chien auquel je m’attachais … et réciproquement, et que je retrouvais, vacances après vacances. Plus tard, à l’adolescence, mon cher Patou puis Birba savaient m’accompagner en Vallée d’Aoste lors de mes longues virées solitaires dans les alpages.

Une fois installé en région lyonnaise, disposant d’un jardin de bonne taille et, à « La Chaumette » sur le Plateau Vivaro-Vellave, de grands espaces à parcourir, j’ai toujours eu au moins un chien avec moi. Ils ont tous vécu à l’extérieur où leur fourrure épaisse était adaptée au froid de l’hiver à condition d’avoir un endroit sec. J’ai fait en sorte qu’ils n’utilisent jamais leurs crocs et que leur aboiement remplace juste la panne fréquente de la sonnette en nous signalant la présence d’un visiteur à la porte.

J’ai, par contre, souvent été surpris de la similitude de comportement entre les chiens et leurs maîtres.

Il y a la grosse brute, accompagnée d’un chien rogue, toujours un croc apparent au-dessus de la babine. On se demande même si c’est la voix du maître que l’on vient d’entendre, ou celle du chien … fort heureusement tenu court en laisse.

Il y a le bêta, pas bien méchant mais qui pourrait mordre sans même s’en rendre compte, rappelant vers lui, par un pitoyable « aux pieds », un Rantanplan à l’origine indéterminée.

Il y a aussi le dandy, un peu snobinard, dont le roquet toujours aux aguets ne résiste pas au plaisir de mettre son grain de sel partout, pour la plus grande fierté de son maître qui fait semblant de le calmer … pour mieux l’exciter.

Ah !, oui, j’aime bien les chiens mais beaucoup moins leurs maîtres, surtout quand ils font mine de ne pas voir que leur chien est en train de menacer les chevilles de ceux qui passent à proximité.

Mais, au fait, pourquoi ce billet ? Je crois qu’il m’a été suggéré par un commentaire de mon billet précédent où un membre du Club me disait : « Il faut laisser les chiens aboyer tant que la caravane peut passer ».

Je n’ai pas trop regardé ces chiens, j’ai pensé avec tristesse à leurs maîtres.

Jean-Paul BOURGЀS 8 mars 2016

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