Une zone de surpression … ou l’œil du cyclone ?
Chacun sait que lorsqu’on constate que la pression atmosphérique augmente, autrement dit en présence d’un anti-cyclone, c’est signe de beau temps.
En matière fiscale c’est manifestement l’inverse et la « surpression fiscale » est signe de tempête médiatique provoquant la fuite des "meilleurs citoyens" vers des zones où la pression fiscale est proche du zéro barométrique.
Tel Caïn fuyant sans fin, de refuge provisoire en meilleur refuge, jusqu’à s’enterrer lui-même pour échapper à l’Œil, les évadés-fiscaux, au rang desquels on compte désormais Gérard DEPARDIEU, auront à affronter cette pression morale qui stigmatise celui dont l’égoïsme est la vraie signature.
L’Europe finira bien par mettre en place une harmonisation fiscale, ou elle périra d’avoir laissé perdurer une situation aussi stupide. Comment peut-on, en effet, prôner l’interdiction de mesures nationales protectionnistes, l’absence de barrières douanières et admettre l’existence de barrières fiscales génératrices d’un ahurissant dumping fiscal ?
Le jour où les taux d’imposition seront les mêmes en France et en Belgique, le DEPARDIEU-Caïn, devra fuir plus loin, traînant lamentablement derrière lui son magot. A moins que, dans un dernier rôle de décomposition où il nous jouerait, non « le retour de Martin GUERRE » mais « le retour du fils prodigue », il abandonne l’outre-Quiévrain pour retrouver la douceur angevine où la vigne produit un vin si doux à son palais et, ce qui compte avant tout pour lui, à son portefeuille.
Jean-Paul Bourgès 11 décembre 2012