Une affaire de poison chez « Madame de maintenant »
En des temps bien lointains, le Roi voyait se succéder autour de lui les favorites qui lui donnaient parfois de nombreux enfants. Bien sûr la rivalité était extrême entre ces Dames et l’on eut même à déplorer le recours au poison, aux aphrodisiaques, aux messes noires grâce auxquels Madame de Montespan tenta de garder la faveur de Louis XIV. Lors de cette célèbre « affaire des poisons » c’est Madame de Maintenon, confite en dévotion, qui tira les marrons du feu … jusqu’à finir en épouse morganatique du Roi-Soleil.
Désormais, en République et sous une présidence normale, le poison a changé de nature et, s’il ne tue plus, il porte atteinte, à distance et sans laisser de trace, à la réputation d’une rivale d’une façon largement aussi efficace que la pharmacopée du XVIIème siècle.
Il paraît que Valérie TRIERWEILER cherchait par quelle expression se faire appeler puisque le terme, sottement copié sur l’outre-atlantique, de « Première Dame » ne lui convenait pas.
Compte-tenu des pratiques qu’elle vient de ressusciter en les mettant au goût du jour par l’emploi du tweet, je suggère qu’on l’appelle désormais : « Madame de maintenant ».
François HOLLANDE, dont j’ai fortement soutenu la campagne, nous avait promis une présidence normale … il continue de tenir parole. Il n’y a que dans une famille normale qu’on se fait, au grand jour, des coups pareils.
Quant au tweet de « Madame de maintenant » il ne me choque pas, il me fait bien rire … d’autant qu’il exprime bien haut ce que beaucoup pensaient sûrement tout bas … à savoir que « Madame l’ex », malgré sa royale extraction, n’avait aucun droit naturel à aller déloger un manant courageux qui n’avait pas démérité à La Rochelle. Il n’est pas mauvais de rappeler à tous que si RICHELIEU a conduit le siège de La Rochelle, cela n’autorise pas forcément les ex du Président à se sentir propriétaire d’un siège à La Rochelle.
Jean-Paul Bourgès 13 juin 2012