C’est celui qui le dit qui l’est !
Le nouvel habitant de Néchin (Belgique) nous a toujours habitué à la retenue, un jeu tout en finesse, la discrétion, la distinction … et il ne viendrait à l’idée de personne d’imaginer qu’il puisse, ne serait-ce qu’un tantinet, exagérer. Chacun de ses propos peut donc être pris avec sérieux et le plus grand respect et c’est ce qui me conduit aujourd’hui à m’insurger, voire à envisager de lancer une jacquerie contre celui qui se prend pour le Premier Ministre hollandais.
Qu’apprends-je, en effet, à la lecture de la lettre ouverte que le maître d’Idéfix vient d’envoyer à ce pirate dénommé Jean-Marc AIRAULT ? Le taux d’imposition appliqué aux revenus de Cyrano de BERGERAC se monte à 85 % ! C’est, évidemment, intolérable pour le plus long nez de France et de Navarre.
On nous a amusés avec l’annonce d’un taux à 75 % sur les revenus supérieurs à un million d’euros. Nous, un peu naïfs parce qu’assez peu concernés par ces niveaux de revenus, nous n’avions pas compris que ce que François HOLLANDE proposait, c’était d’abaisser le taux à 75 % pour faire revenir en France les exilés fiscaux que le taux de 85 % avait, bien légitimement, fait fuir. Heureusement que Serge PILARDOSSE, chevauchant Mammuth, vient de nous ouvrir les yeux. S’il reste assez d’argent à Bernard GRANGER, je lui suggère d’acheter un ticket de RATP afin de prendre un dernier métro qui, en descendant à la station « Invalides », lui permettra d’aller porter sa lettre à l’Hôtel Matignon, rue de Varennes. Tiens, tiens, d’ailleurs, passer par la rue de Varennes n’est-ce pas une bonne idée pour prendre le chemin de l’exil ?
Minable, l’abbé DONISSAN ? Que le soleil de Satan grille immédiatement Jean-Marc AIRAULT qui n’a aucun respect pour le plus grand talent Français, dont le seul défaut est la modestie.
Ah !, comme on dit dans les cours de récré, « c’est celui qui le dit qui l’est ». Le vrai « minable » c’est Jean-Marc AIRAULT qui nous avait caché qu’il s’emparait clandestinement de 85 % des revenus de Christophe COLOMB.
Jean-Paul Bourgès 16 décembre 2012